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Kinshasa : Alexis Gisaro lance le projet de modernisation et de réhabilitation de 200km de la voirie urbaine » Kin-Espoir «

Encore un autre projet qui vient essuyer les larmes et redonner l’espoir aux congolais en général et aux Kinois en particulier sur la problématique des érosions dans la ville de Kinshasa. Il s’agit du projet « Kin-Espoir». C’est le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro Muvunyi a procédé, le samedi 21 octobre 2023 au lancement de ce projet de modernisation et de réhabilitation de 200km de la voirie urbaine de Kinshasa dans la commune de Bandalungwa au croisement des avenues Lubumbashi et Inga.
Ce projet, une initiative du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi touche les 4 districts de la ville-province de Kinshasa dont Lukunga, Funa, Mont-Amba et Tshangu. « Kin-Espoir» vise, sans nul doute, à s’attaquer à la sérieuse problématique des embouteillages; un phénomène qui sévit les Kinois.
Alexis Gisaro a, accompagné du Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, fils du terroir, du Gouverneur de la ville, du Président de l’Assemblée provinciale, du Directeur Général de l’OVD et d’autres autorités municipales, démontré les avantages dudit projet qui consistent entre autres à réhabiliter non seulement les voiries mais aussi renforcer celles qui existent pour les remettre plus praticables.
« Il y a lieu pour les congolais en général et des kinois en particulier d’espérer parce qu’ils ont un gouvernement responsable dit des warriors qui a pris l’engagement d’améliorer les conditions des vies de la population. […] Ce programme est l’un des programmes qui entre dans cette lutte contre les embouteillages de Kinshasa et va toucher 200km de la ville de Kinshasa […] ».
Pour le patron des ITP, le lancement de ce programme est dans sa première phase qui prend en charge 50 Km. Comme à Bandal, en titre illustratif, précise-t-il, «Kin-Espoir» prend 7.5km. Et, son financement est couvert en mode Partenariat Public Privé (PPP).
Après Bandal, cap vers la commune de Ndjili plus précisément sur le boulevard Kimbuta. Ici, l’infatigable Alexis Gisaro a donné le coup d’envoi des travaux du même projet qui sera exécuté par l’entreprise Modern Construct.
Ce nouveau projet sera exécuté par l’entreprise Modern Construct et ne va seulement s’arrêter à la réhabilitation des routes mais aussi à l’assainissement des caniveaux, l’éclairage public et l’embellissement des voiries.
Cellcom/P ITP/ CONGOPROPFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA