Connect with us

À la Une

Kinshasa : 4 jours sans eau potable à N’Djili, Masina et Kimbanseke, les habitants à bout de souffle

Published

on

Depuis le vendredi 4 avril 2025, une pénurie prolongée d’eau potable frappe durement plusieurs quartiers de la Tshangu, à Kinshasa. Ce lundi matin, la situation reste critique dans les communes de N’Djili, Masina et Kimbanseke, où les robinets sont à sec depuis quatre jours consécutifs.

Privés d’un accès à l’eau courante, les habitants n’ont d’autre choix que de se tourner vers les rares forages encore fonctionnels. À Masina Sans Fil, des scènes devenues trop familières se répètent : femmes, enfants et jeunes traversent la route vers Pétro Congo, bidons à la main ou sur la tête, en quête de la moindre goutte d’eau.

À Kimbanseke, la souffrance est tout aussi palpable. De nombreux foyers ne disposent d’aucune alternative fiable pour s’approvisionner. À N’Djili, les quartiers 1, 2, 3, 4, 7, 8, 10 et 11 sont particulièrement touchés. Là aussi, les longues files devant les points de forage témoignent de la gravité de la crise.

« C’est l’eau qu’on cherche, pas l’or… et pourtant c’est devenu plus difficile à trouver », confie une habitante de N’Djili, exaspérée après plusieurs heures d’attente.

Ce manque d’eau intervient dans un contexte déjà tendu, alors que les fortes pluies du week-end ont causé d’importants dégâts dans plusieurs zones de la capitale. Pour les populations de la Tshangu, c’est une double peine : subir à la fois les inondations et la sécheresse des robinets.

Les appels à une réponse rapide et coordonnée se multiplient, mais sur le terrain, l’urgence reste entière.

Glody Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love

À la Une

Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

Published

on

La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.

Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.

Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.

Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.

Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.

Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET

 

Spread the love
Continue Reading