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Kinshasa : 2 enfants, dont un bébé de 3 semaines, meurent dans un incendie à Masina Sans Fil 

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Un violent incendie s’est déclaré pendant la journée de ce jeudi 17 août vers 14 heures, sur l’avenue Kuyala numéro 20 à Masina Sans Fil.

À l’arrivée sur place des voisins pour aider la famille victime de ce sinistre, ceux-ci ont fait face à un bâtiment totalement embrasé, alors que les enfants etaient bloqués dans les flammes. Le bilan humain est très lourd : deux enfants sont morts, dont l’un a deux ans et l’autre un nouveau né de trois semaines. Leur maman était hors de la maison, entrain de faire la lessive, lorsque le feu se déclarait.

A en croire des temoins rencontrés sur le lieu, la cause de cet incendie est probablement dû à un réchaud à gaz chauffé qui aurait laissé s’échapper le feu. Ce dernier s’est propagé en un clin d’œil dans toute la maison.

Les deux nourrissons étaient endormis dans la chambre située non loin de la cuisine. D’où l’exposition des enfants.

Malgré tout, la population de ce coin a réussi à éteindre le feu après une heure.

Notons que des secouristes de la Croix-Rouge se sont présentés sur lieu, afin de sortir les enfants des décombres, puis les conduire à la morgue.

Kethia Mukiele (Stagiaire/Ifasic)/CONGOPROFOND.NET

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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