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Kindu: ouverture de la conférence annuelle sur la Haute technologie à l’université Mapon

Il s’est ouvert ce mercredi 13 novembre 2019 à Kindu, dans la province du Maniema, la conférence annuelle sur la haute technologie, organisée conjointement par la fondation et l’Université Mapon.
Cette conférence de deux jours réunit plusieurs personnalités scientifiques venues de tous les coins du monde.
Ces dernières vont réfléchir autour du thème » la haute technologie comme outil du progrès « , rapporte Floride Zantoto, chargé de communication de la Fondation Mapon.
Pour les organisateurs, cette conférence a pour but de promouvoir la recherche scientifique et de relancer le débat sur les questions de recherche fondamentale et appliquée.
Deux discours ont été prononcés avant que le gouverneur de province n’ouvre officiellement ces assises scientifiques.
De son côté, le recteur de l’Université Mapon a présenté la carte de son institution. Les potentialités, les provinces de provenance des étudiants, le nombre des filières organisées, laboratoires et autres.
Le coordonnateur de la Fondation Mapon Michel-Ange Lokota lui est revenu sur le choix de ce thème. Pour lui, la RDC est l’un des pays caractériséw par une utilisation très faibles des nouvelles technologies.
Ainsi donc, le coordonnateur de la fondation Mapon, signale que tous les exposés tourneront autour des quelques problématiques, parmi lesquelles :
1. Quel est le rôle des nouvelles technologies dans la transformation de la société ? Quels sont les avantages et inconvénients ?
2. Quel est l’état de la recherche technologique en RDC ? Quel est le modèle des technologies adapté à son progrès ?
3. Quel est le rôle des entreprises dans la diffusion technologique?
Signalons que plusieurs thèmes seront exposés par des professeurs durant ces deux jours.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.
Un passionné méthodique et tenace
Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».
« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.
Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.
Un visage de la francophonie luxembourgeoise
Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.
« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »
Un rêve en lettres majuscules
Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.
Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET