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Kibali Gold Mine : Une campagne de calomnie et de chantage contre le directeur Raoul Sadi Kanega démasquée
Récemment, une lettre intitulée “consternation” a été adressée au Président du Conseil Exécutif de Barrick Corporation par des signataires prétendant représenter les communautés de Faradje et Watsa. Cette lettre prétend exposer des faits troublants concernant la relation entre la société Kibali Gold Mine et les communautés locales.
Cependant, CONGOPROFOND.NET s’est penchée sur l’affaire et par une analyse approfondie, elle révèle que ces accusations ne sont rien de plus qu’une campagne de calomnie et de chantage visant à obtenir des avantages commerciaux.
Accusation 1 : Non-respect du chronogramme d’exécution des projets communautaires en charge du département social de Kibali Gold Mine
La lettre prétend que Kibali Gold Mine n’a pas respecté le chronogramme de financement des projets communautaires établi dans le cahier des charges. Cependant, il est important de noter que la mise en œuvre de projets des grandes envergures nécessite des études minutieuses et des formalités administratives. Les signataires semblent totalement ignorer les défis logistiques et opérationnels auxquels les entreprises ayant gagné les différents marchés sont confrontés. De plus, les allégations d’amateurisme et de bricolage dans la sélection des entrepreneurs sont infondées et ne reposent sur aucune preuve concrète.
Accusation 2 : Concernant l’Organisme Spécialisé OSG DOT KIBALI
La lettre accuse l’OSG DOT KIBALI, une structure mise en place pour gérer les fonds alloués aux projets de développement communautaire, de mauvaise gestion. Cependant, ces accusations sont basées sur des suppositions et des interprétations erronées. Les signataires de la lettre omettent de mentionner que la signature du contrat avec le service national a été effectuée par le Président de l’Organisme Spécialisé après consultation et accord préalable. De plus, les allégations de violation du manuel de procédure sont infondées et ne sont étayées par aucune preuve tangible.
Accusation 3 : Relations communautés locales et département social de Kibali Gold Mine
Les signataires prétendent que la relation entre les communautés locales et le département social de Kibali Gold Mine est tendue, mais ils ne fournissent aucune preuve concrète pour étayer cette affirmation. De plus, les accusations de comportement politicien et de manque d’accompagnement social et entrepreneurial ne sont que des allégations sans fondement. Pourtant, le département social de Kibali Gold Mine a mis en place des projets et des initiatives visant à soutenir les communautés locales, ce qui démontre son engagement envers leur bien-être.
Décidément la lettre dite de “consternation” se révèle être une campagne de calomnie et de chantage visant à obtenir des avantages commerciaux de la part de Kibali Gold Mine. Les accusations formulées manquent de preuves concrètes et sont tout simplement un cocktail des diatribes futiles. Il est important de ne pas se laisser tromper par de telles tentatives de dénigrement et de manipulation de l’opinion publique par des personnes qui se servent des communautés en tant que tremplin en vue d’atteindre leurs vrais objectifs commerciaux : faire des affaires avec Kibali Gold Mine, gagner des marchés de fournitures de biens et services auprès de l’Organisme Spécialisé de Gestion de la Dotation de 0,3% du chiffre d’affaires de Kibali.
En illustration, à la Une, Raoul Sadi Kanega, Directeur Chef du département social de Kibali Gold Mine et Président de l’Organisme Spécialisé de Gestion du 0,3% du chiffre d’affaires de la dotation Kibali
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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