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Kasumbalesa : La desserte en eau, un casse-tête dans certains quartiers de la ville

Pendant que les travaux d’adduction d’eau à kasumbalesa, sous financement du gouvernement provincial, se poursuivent, le calvaire persiste dans plusieurs ménages de cette troisième ville du haut Katanga.
Les mamans et filles de certains coins de la ville chère à André KAPAMPA effectuent de longues distances à la recherche de cette denrée de première nécessité.
Cette réalité est observée dans plusieurs quartiers de kasumbalesa, notamment Kasumbalesa Village, meleki, sous station, plateau, kamakaya, etc.
Plusieurs structures de la société civile montent au créneau et invitent les autorités à se pencher sur la question pour des solutions idoines, car plusieurs ménages souffrent.
La société civile locale estime que cette situation prouve à suffisance combien la population souffre, lorsqu’on considère que » l’eau c’est la vie », comme le dit un adage.
» Nous vivons le calvaire à kasumbalesa, l’eau devient de l’or dans notre ville de kasumbalesa. Que les autorités compétentes ouvrent l’œil, car de fois nous manquons même de l’eau pour le bain. Nos enfants effectuent de longues distances pour se ravitailler en eau, dans quelques quartiers où il y en a. C’est une eau des puits porteuse de plusieurs maladies. Nous lançons un SOS aux autorités pour une solution adéquate. Que les travaux d’adduction d’eau s’accélèrent « , déclare un habitant du quartier MELEKI.
Du côté de Regideso, on éprouve d’énormes difficultés pour desservir la population en eau potable suite au problème connu par le centre de captage.
Notons qu’ il y a quelques jours, le maire de la ville de Kasumbalesa, sous l’implication du Gouverneur de province, Jacques Kyabula KATWE, a lancé les travaux d’adduction d’eau dans certains quartiers de la ville de kasumbalesa, pour desservir la population de cette denrée de première nécessité.
Ces travaux poursuivent progressivement leur bon homme de chemin.
Joseph Malaba/Congoprofond
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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?
Le choc des cultures et des valeurs
Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.
Que dit la loi congolaise ?
Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.
Liberté individuelle ou norme collective ?
La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.
Une ligne fragile à ne pas franchir
Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?
En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.
Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net