À la Une
Kasaï central : le collectif des femmes exige des excuses publiques de Thambwe Mwamba !
Dans une déclaration faite à la presse ce samedi 02 mai 2020, le collectif des femmes du Kasaï central condamne avec la dernière énergie les propos tenus par le président du Sénat à l’endroit de sa collègue au cours d’une plénière.
D’après ce collectif, Thambwe Mwamba a humilié toutes les femmes de la RDC. « Nous confirmons notre soutien indéfectible à la sénatrice Bijou Goya, notre paire, dans toutes ses démarches tant judiciaires que politiques contre cet acte. Nous exigeons, par la même occasion, du président du Sénat des excuses publiques à la sénatrice ainsi qu’à toutes les femmes congolaises.
Nous éxigeons des poursuites judiciaires contre le président du sénat », peut-on lire dans ce document.
Le collectif des femmes du Kasaï central exige aussi la démission de Thambwe Mwamba parce qu’ ayant violé l’article 90 du règlement intérieur du sénat.
» L’article 90 du règlement intérieur du Sénat qui interdit des attaques personnelles ainsi que d’autres comportements qu’on pourrait qualifier de barbares et peu recommandables pour la scène publique.
Nous demandons a monsieur Thambwe Mwamba de démissionner de ses fonctions. Dans le cas contraire, il assumera la responsabilité des manifestations des Collectifs des femmes du pays entier ».
Les femmes du Kasaï central n’ont pas digérer les propos du président du sénat à l’endroit de la sénatrice Bijou Goya. Elles qualifient les propos de Thambwe Mwamba d’humiliants et discourtois et qui ne reflètent pas l’homme politique congolais.
MUABILAYI/CONGO PROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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