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Kaniama-Kasese : 3500 ex Kuluna dont 64 bâtisseuses au front pour terminer la récolte avant la saison de pluie

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Mois de juin, mois du début de la récolte au site pilote du service national de Kaniama Kasese. A l’aide d’une moissonneuse batteuse ou à la main, des ex jeunes délinquants s’attèlent à la moisson des maïs qui s’étendent sur des milliers d’hectares. Tout se fait sur la supervision du Général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Cette année, au regard de la grosse production attendue, le travail s’effectue de nuit comme de jour. L’objectif du commandant du Service national est clair : terminer la récolte avant le retour de la saison de pluie.

Kaniama Kasese ce n’est plus que l’agriculture. Depuis l’arrivée du Général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik en 2019, suivant les orientations du président de la République, le Service national diversifie désormais ses activités. Les jeunes désœuvrés d’hier, communément appelés « Shegués », transférés sur ce site, ont le choix entre plusieurs autres formation notamment : la menuiserie, la soudure, la construction, pour ne citer que celles-là.

Les exemples les plus éloquents sont ces bâtiments, dortoirs, centre de santé ou cantine en construction, œuvres des désormais bâtisseurs. Ici, tous les matériaux de construction proviennent du site, hormis les tôles et les ciments. Autres exemples, ce sont bancs entièrement fabriqués par ceux qui, jadis, étaient mis au bord de la société. Grâce à eux, les élèves de la RDC pourront désormais étudier dans des bonnes conditions. Ainsi, le service national se veut être le premier partenaire. « Si au moins nous pouvons donner des bancs à un millions d’élèves par année, imaginez dans dix ans, dix millions d’élèves. A la rentrée scolaire il y aura des écoles dans le Kasaï construites par le service le service national : les bancs, les tables, les tableaux par le service national. Notre rêve c’est que, chaque année qu’il y ait au moins autant d’écoles, des dizaines d’écoles construites par le service national », a souligné le Général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

A Kaniama Kasese, hommes et femmes sont soumis à la même rigueur de la loi, mais les spécificités de la femme requièrent un traitement spécial. D’où cette attention particulière du Général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik à la situation de celle-ci. « On fait très attention vraiment aux bâtisseuses. On fait très attention à elles, on veille sur elles convenablement parce que vous savez, on en a soixante-quatre (64). Sur les trois milles cinq-cents(3500), il n’y en a que soixante-quatre, et on les a organisés en compagnie. Elles sont bien encadrées et ont un logement à part. Mais en ce qui concerne les enseignements, elles sont mélangées aux hommes, comme ça il n’y a plus de complexe. Vous savez ce sont des filles, il faut prendre bien soin d’elles. Elles ont une logistique à part, nous veillons sur elles, sans toutefois les gâter », a ajouté le Général Kasongo Kabwik.

A Kaniama Kasese, tout travail compte et tout travailleur devenu agent à part entière a droit à son salaire. Cela depuis six mois. Ceux qui sont assidus et réguliers bénéficient même d’une prime. Une transformation de vie, une réintégration au sein de la société assurée. Kaniama Kasese n’est pas la RDC.

Conscient de cette évidence, le service national étend désormais son expertise vers d’autres provinces comme : le Kasaï-oriental ou encore le Kongo-central. Le Service national se veut être l’un des piliers, non seulement de la construction du pays, mais aussi de l’homme congolais. Un homme congolais formé, patriote et au service de la nation.

Régis Ngudie/CONGOPROFOND.NET

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M23/AFC et Kinshasa en pourparlers à Doha : Vers une trêve à l’Est de la RDC 

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Après une longue série d’échanges sans résultats à Doha, au Qatar, entre la délégation du M23/AFC et celle du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), un espoir de paix semble enfin poindre à l’horizon, notamment dans la partie orientale du pays.

À l’issue des discussions de ce mercredi 23 avril entre les deux parties, sous la médiation du gouvernement qatarien, un communiqué signé par le chef de la délégation gouvernementale, Papy Mbuyi Kanguvu, a été rendu public. Ce document marque un tournant : une volonté commune a été exprimée pour mettre fin à l’hémorragie de la guerre dans l’Est de la RDC.

Lue ce mercredi 23 avril 2025 sur la chaîne nationale, cette déclaration acte un engagement ferme entre les deux parties en faveur du retour à la paix. Il y est question d’une cessation immédiate des hostilités, du rejet des discours de haine et d’intimidation, et d’un appel aux communautés locales à respecter ces engagements. Une trêve est également envisagée afin de permettre l’instauration d’un cessez-le-feu effectif.

Les signataires conviennent de respecter ces engagements comme préalable à un dialogue constructif, censé s’attaquer aux causes profondes de la crise et définir les modalités de sortie du conflit dans les territoires de l’Est de la RDC. Ce dialogue vise à instaurer une paix durable, tant au niveau national que régional.

Par ailleurs, les représentants du gouvernement et du M23/AFC se sont engagés à respecter immédiatement ces engagements, tout au long des pourparlers en cours.

Dans cet élan, les deux parties appellent le peuple congolais, les leaders religieux et les médias à soutenir les efforts en faveur de la paix.

Cette déclaration commune intervient dans un contexte où certaines zones de la RDC restent confrontées à des violences et à une agression persistante.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué du gouvernement congolais

Joseph Malaba/Congoprofond.net

 

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