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Justice :”AVC Construct” déboutée, “Modern Construction” réinstallée !

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Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra dit-on. Après un scénario juridique qui ne devrait même pas exister, la société Modern Construction vient d’être réinstallée dans sa concession de Mont Ngafula. Cette réinstallation constitue un avantage pour la reprise des travaux de construction de la route Cecomaf ainsi que son prolongement jusqu’à Kasangulu( 54 km). 

La réhabilitation de ce tronçon par cette entreprise va désengorger By-Pass, plus précisément au niveau de Matadi Kibala, qui était une des résolutions prises par le chef de l’État, Félix Tshisekedi. Cette route va favoriser l’arrivée des denrées alimentaires venant du territoire de Kasangulu.

De l’historique des faits

Dans un passé récent, une correspondance de l’avocat de la société Modern Construction SARL a été adressée au chef de l’État. Dans cette missive, ce Conseil exhortait le président de la République de rappeler ses collaborateurs au respect des principes de l’Etat de droit.

Tenez, le 21 février 2017, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe avait statué dans la cause inscrite sous RC 113.151, opposant la Société AVC CONSTRUCT, demanderesse, à Madame LIBAGIZA KAPUKU Angélique, défenderesse.

Une décision a été rendue en faveur de la demanderesse.

En effet, ce jugement ordonnait le déguerpissement de la défenderesse et de tous ceux qui, par sa volonté, occupaient le fonds portant le n°8 du plan cadastral de la commune de Mont-Ngafula, d’une superficie de 22 ha 20 ares 41 centiares 7 centièmes.

Ce jugement a été exécuté par Sieur Lucien LOTANGA, Huissier de justice assermenté et instrumentaire, officier public et ministériel du ressort de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe pour déguerpir Madame LIBAGIZA KAPUKU Angélique de la concession avec tous ceux qui l’occupaient.

Curieusement, selon cette missive de l’avocat conseil de modern construction SARL, à la surprise générale, le 09 juillet 2022, soit deux mois après l’exécution dudit jugement et en l’absence totale d’une autre décision judiciaire, sieur Lucien LOTANGA va se raviser. Il se présenta, aux fins d’exécution du même jugement déjà exécuté par ses soins, devant la parcelle de terre portant le numéro 18516 du plan cadastral de la commune de Mont-Ngafula, d’une superficie de 21 hectares 21 ares 73 centiares, propriété de la société MODERN CONSTRUCTION qui en détient la titularité des droits réels en vertu du certificat d’enregistrement Vol. A.MN 72 Folio 117 établi à Kinshasa en date du 26 aout 2020 et partageant une clôture mitoyenne avec celle de laquelle Madame LIBAGIZA KAPUKU Angélique avait été déguerpie au profit de la Société AVC CONSTRUCT. Incroyable mais vrai! Étonnant et abberant!

Ceci constituant une erreur comme le prouvaient les agents de modern construction qui lui ont rappelé à l’époque à l’ordre mais celui-ci avait fait fi de les écouter et continua avec son plan machiavélique de vouloir les déguerpir.

Or, le jugement exécuté par l’huissier de justice concerne une autre parcelle que celle visée dans le jugement, mais cela est passée inaperçue chez sieur Lucien Lotanga.

Selon les câbles de votre média, une main noire dans ce dossier, serait d’un proche collaborateur du président de la République, qui use de tout moyen, sa position auprès du chef de l’État avec de trafic d’influence, des menaces sur les agents de Modern Construction SARL, un comportement qui frise l’immoralité au sommet de l’Etat.

Avec cette réinstallation, la société modern construction dit faire confiance à la justice pour le dénouement définitif de ce dossier. Dans la foulée, elle interpelle tous ceux qui, au nom du chef de l’État ne cessent de ternir l’état de droit, cheval de bataille du fils du sphinx de limete, Félix Tshisekedi.

La rédaction


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Affaire d’empoisonnement du ministre Mutamba : Kamitatu critique la désorganisation dans la justice congolaise

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Dans une publication sur X, Olivier Kamitatu, s’est insurgé contre la gestion actuelle du secteur judiciaire en République Démocratique du Congo (RDC). Sa déclaration intervient dans un contexte où le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a été diagnostiqué empoisonné, et où son vice-ministre est accusé de désinformation concernant un incident tragique à la prison centrale de Makala.

Kamitatu a notamment critiqué le vice-ministre pour avoir sous-estimé le nombre de victimes lors d’une tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, où il avait initialement annoncé deux morts. Cependant, les informations officielles ont révélé un bilan tragique de 129 morts, exposant un écart choquant entre les faits et la communication officielle.

Elyane Mukuna/Congoprofond.net


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