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Justice : arrêté pour avoir produit un faux jugement, puis relâché sous caution, un banquierr tente d’usurper l’ONG d’autrui

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En guise de droit de réponse suite aux allégations de Monsieur Nshombo de la BCDC publiées sur Congoprofond.net : « Justice : un enseignant représentant d’une ONG étrangère, en cavale à Kinshasa », où Monsieur Christophe Mbedi, coordonnateur de l’ONG  » Tala Mosika » été cité nommément. Contacté par le média en ligne, il se fait le devoir de restituer la vérité tronquée pour besoin d’une cause, celui de jeter un discrédit sur sa personne.

« L’âge de Jean-Marie Vianney Nshombo Ruziraboba, instigateur de cette cabale grotesque, né 13 ans avant moi, m’exige beaucoup de retenues, lorsqu’un différend survient entre nous. Mais je me rends compte que j’ai tellement encaissé ses coups que les fusibles ont sauté depuis le weekend dernier.

Monsieur Nshombo s’en prend à Christophe Mbedi que je suis, parce que j’ai empêché sa tentative d’escroquerie. Pour avoir été contacté par Madame Claudia Doron pour lui trouver un terrain à acheter pour son ONG, ce banquier véreux, a tenté à mainte reprise d’arnaquer la Suissesse sans succès, à cause d’un témoin gênant : Christophe Mbedi », a dit, d’entrée de jeu, cet activiste .

En effet, dit Monsieur Mbedi, depuis Mai 2017, j’ai cousu ma bouche, je réponds maintenant puisque je ne suis pas sa victime expiatoire pour rétablir les vérités falsifiées par mythomanie. Je suis témoin gênant d’une escroquerie, voilà mon plus grand péché.

Nshombo Ruziraboba, agent à la BCDC fait semblant d’oublier qu’au Parquet de Grande instance de Gombe, sur RMP22173/ Pro21/ MDM, il lui a été demandé de me remettre tous les documents sur l’achat du terrain de 4 ha acheté par Madame Claudia Doron. Sans aller en appel en instance supérieure à cette juridiction, Jean-Marie Vianney Nshombo submergera au Tribunal de paix de Kikonka porter plainte contre A River of Hope, qui aurait subtilisé « sa » propriété de 4ha et installer des personnes qui lui sont inconnues pour gérer son patrimoine immobilier de 7 bâtiments reçu, « en rêve », de la Suisse.

Curieusement, l’accusateur a feint d’ignorer l’adresse de son adversaire et, sans honte au mensonge, Nshombo Ruziraboba donnera l’adresse de ma mère comme lieu de siège de A River of Hope. L’objectif était pour lui d’obtenir un jugement par défaut pour fuir la contradiction. L’affaire était prise en délibéré. Voulant vite satisfaire son appétit d’arracher à tout prix cette propriété à Claudia, Nshombo et sa bande vont se substituer à la justice et confectionner un jugement faisant de lui propriétaire du terrain de 4ha au village Selo et avec déguerpissement de toute personne qui y habite. Avisé, je vérifierai l’authenticité du document qui, déjà à la première lecture, à moins d’être idiot, laisse entrevoir la fausseté : un jugement produit à Kikonka avec les signatures de trois juges dont l’un de Kinshasa Matete, un deuxième de Kalamu et un troisième de Kikonka… Mon Dieu! Le Tribunal de Kikonka après investigation ne reconnaîtra pas ce jugement produit par Nshombo et compagnie, bien au contraire, l’affaire était prise en délibéré.

Évitant de subir la folie furieuse concoctée par le tribunal venu du cœur d’un méchant, j’attaquerai ce faux document en alertant le PGI/Gombe qui nous avait jugé et classé le dossier sans suite. Surpris par cet acte, le PGI/Gombe décidera de mettre Nshombo Ruziraboba aux arrêts pour avoir fabriqué un acte de justice. Nous, par contre, ouvrirons une reconventionnelle au Tribunal de paix de Kikonka et après plusieurs dilatoires orchestrés par les avocats du camp adverse, une plaidoirie contradictoire aura finalement lieu et l’affaire sera de nouveau prise en délibéré. A la fin du mois de mai 2019, sentant qu’il allait perdre le procès, Nshombo tentera une action criminelle, celle de nous envoyer des  »agents de l’ANR » sans mandat, nous invitant par SMS de nous présenter dans leurs bureaux avec Claudia pour nous réconcilier et me demandant de retirer ma plainte. Nous les avons bien reçu et expliquer que l’affaire était pendante dans un Tribunal et que ça faisait un non sens de la porter à  »l’ANR », la bande à Nshombo va rétorquer que l’ANR » était au-dessus de la justice. J’ai reçu plus de 200 SMS de menace et je n’ai répondu à aucun. Je me suis rendu au bureau de l’ANR » Kinshasa porter ma plainte où j’apprendrai que cette mission n’était pas officielle. Au finish, le Tribunal de paix de Kikonka va condamner Nshombo et lui infliger un dédommagement pour actions téméraires et vexatoires. Il doit payer des dommages et intérêts de 10 mille USD en francs congolais à A River of Hope. Jugement qu’ils sont allés mettre au coffre de la Cour d’Appel de Matadi. Qui est bon citoyen? Depuis, c’est des allégations qu’il fait passer contre ma personne, nous avons des documents de tout ce que nous disons, peut-il montrer un avis de la police de Sanga Mamba me recherchant, ma lettre de révocation au Lycée Don Bosco?, Les jugements de justice rendus par le Parquet de Inkisi dont il fait allusion?

Toute cette affaire se résume sous les RC 1198, RC 1258, sous RCA 4842, où la Cour d’Appel de Matadi a rendu un arrêt en faveur de A River of Hope et enfin RC 1268 où il a fait intervenir les chefs coutumiers encore pendant au TGI/Inkisi. Ces dossiers sont vérifiables au TGI/ Gombe, Inkisi et Cour d’appel Matadi.

Le mensonge de Nshombo s’est avéré lorsqu’il dit qu’avec mon avocat Me Josué Kasanda wa Kasanda, nous avons échappé au filet des agents de justice à Matadi. C’était en rêve, j’espère, une mythomanie qu’il faudrait soigner, car moi je n’ai jamais été avec Me Kasanda à Matadi et que par ailleurs, Me Josué Kasanda ne travaille plus avec nous depuis 2018. Nshombo n’a plus une adresse fixe, lui le bon citoyen, le meilleur encadreur des filles pour le mariage que l’église catholique romaine ait connu, s’il est friand des rumeurs, sait-il ce que les rumeurs racontent sur les vraies raisons de son déménagement en cachette de Sanga Mamba? Nous voulons connaître l’adresse où nous irons déposer nos exploits pour accuser réception, sinon, nous allons les déposer à son office, à la BCDC.

Par Danny Mangbau(C.P.)

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Violences sexuelles en RDC : « une femme violée toutes les quatre minutes »

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Les chiffres ont de quoi choquer. Près de 900 viols dans l’est de la RDC en l’espace de deux semaines – soit une moyenne de 60 par jour. Telle est l’ampleur du phénomène observé durant la première quinzaine de février, selon les données collectées sur place par les agents humanitaires et dévoilées, lundi, par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Toutefois, avant même l’offensive militaire lancée en début d’année par les rebelles du M23, avec le soutien de l’armée rwandaise, dans le Nord- et le Sud-Kivu, les deux provinces étaient déjà en proie à une augmentation alarmante des violences sexuelles.

En 2023, 123.000 cas ont ainsi été recensés dans l’ensemble de la RDC, dont plus de 70 % d’entre eux à l’est du pays.

« Cela correspond à une femme violée toutes les quatre minutes », précise Mady Biaye, le principal représentant en RDC de l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA), dans un entretien avec ONU Info.

L’an dernier, le nombre de cas signalés a encore augmenté, pour atteindre plus 130.000 victimes, en grande majorité des femmes et des filles.

C’est dans ce contexte de prolifération des violences sexuelles dans la région que s’inscrivent les 895 cas de viol rapportés en début de semaine par le HCR.

Et M. Biaye de préciser que les cas en question concernent uniquement les survivantes ayant bénéficié de soins médicaux dans les 23 sites soutenus par l’UNFPA à Goma, la principale ville du Nord-Kivu tombée, fin janvier, sous le contrôle du M23.

Pour ce statisticien-démographe de formation, originaire du Sénégal, il ne fait pas de doute que les chiffres réels sont largement supérieurs.

« Ce qui se passe ici est à grande échelle », explique-t-il. « C’est totalement inacceptable ».

Une arme de guerre

La persistance de conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles dans les provinces riches en minerais de l’est de la RDC explique en grande partie un tel recours systématique aux violences sexuelles, souvent utilisées comme arme de guerre par des groupes armés comme le M23, en quête de contrôle de territoires.

« C’est une façon, par exemple, de dominer ou bien de détruire le tissu familial et la communauté afin de récupérer des terres », explique M. Biaye, qui travaille depuis plus de 20 ans sur ces problématiques au sein de l’UNFPA, dans le cadre de déploiements au Sénégal, en Guinée équatoriale, en Angola et, depuis l’an dernier, en RDC.

« Les femmes, les filles sont utilisées pour anéantir ces sociétés », ajoute-t-il.

Leur instrumentalisation est selon lui exacerbée par les enjeux économiques considérables et la présence d’acteurs externes, impliqués dans des luttes d’influence souvent teintées d’une dimension ethnique.

« Ça complique la situation », tranche-t-il.

Ces facteurs structurels contribuent à la reproduction des violences sur le long terme.

« Il y a même des générations qui n’ont connu que ça », note Mady Biaye. « On en parle depuis plus de 30 ans ; c’est beaucoup, 30 ans ».

Conséquences irréversibles

Les répercussions pour les survivantes à court et à long terme vont de l’apparition de fistules anales à la transmission de maladies infectieuses, comme le VIH, en passant par des grossesses non désirées.

A ces blessures physiques s’ajoutent celles d’ordre psychologique qui, selon le responsable de l’UNFPA, semblent irréversibles.

Les femmes, les filles sont utilisées pour anéantir ces sociétés

Ces dernières se manifestent notamment par la dépression ou des symptômes de stress post-traumatique.

« Il y a aussi de la honte », souligne-t-il.

Parfois, le viol d’une mère a lieu en présence de ses enfants. Ces derniers subissent alors eux-mêmes un traumatisme profond.

En RDC, la stigmatisation sociale alourdit également le fardeau des survivantes, souvent victimes d’exclusion au sein de leur communauté, en plus de l’injustice subie.

« Ce n’est pas très bien accepté », constate Mady Biaye. « Des mariages peuvent être brisés ».

Dans bien des cas, le rejet des femmes ayant subi des violences sexuelles s’accompagne d’une précarisation économique. Pour survivre, le représentant de l’UNFPA explique que certaines d’entre elles s’enfoncent dans l’exploitation sexuelle au sein de maisons closes.

« Ici, ils ont l’habitude de les appeler maisons de tolérance, que moi j’appelle maison de d’intolérance », dit-il.

Des milliers de maisons de ce type ont, selon lui, ouvert leur portes à l’est du pays dans le cadre du conflit en cours, au sein desquelles les femmes, mais également de nombreux enfants, subissent les pires sévices.

« Ils sont soumis à une exploitation et des abus sexuels qui n’ont pas de nom »

ONU info

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