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Justice : Affaire Alesh contre BraCongo renvoyée à nouveau au 4 novembre

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C’est dans une salle d’audience à climat morose du tribunal de commerce de Matete à Kinshasa que s’est tenu, le mercredi 28 octobre, le procès de l’artiste musicien Alesh contre la société BraCongo. L’assistance qui attendait la fin de cette affaire devra prendre son mal à patience, car repoussé à une semaine pour de raison de procédure.

 

C’est le énième report de cette affaire inscrite sous R.C.E 1772, opposant Alain Chirwisa alias Alesh contre la société BraCongo. Celle-ci a connu plus d’une remise sous demande de la partie défenderesse à l’occurence la BraCongo. Une affaire qui devrait être plaidée, et pourquoi pas, connaître son sort, mais à chaque fois, remise à plus tard. Y-a-t-il anguille sous roche ? difficile de répondre à cette question.

 

On notera simplement que le tribunal a dû faire face tout au long du procès de ce mercredi à la récusation d’un des juges à la demande de la BraCongo, car elle doutait de son impartialité. Face à cette récusation, après échange et discussion avec le tribunal, le juge concerné a décidé de se déporter (quitter) de la composition.

 

Les deux parties furent de nouveau rappellées par le tribunal, et à cette occasion, la partie demanderesse (Alain Chirwisa Kaposo) a estimé que l’affaire devrait être plaidée ce mercredi au regard de la sommation qu’elle a faite à la BraCongo aux fins de plaider. Malgré cette demande d’annulation de la sommation de conclure obligeant la BraCongo de plaider, le public a assisté à un long débat entre les deux parties comparable à un jeu de ping-pong. La BraCongo a estimé que la sommation était irrégulière, chose que le tribunal a appuyé et a renvoyé l’affaire au 4 novembre 2020 pour plaidoirie.

 

Consulté à la fin de l’audience par nos reporters, l’avocat d’Alain Chirwisa Kaposo « Alesh », Me Dany Oleko a déploré le fait que les différentes demandes de BraCongo en cette journée ne sont que des manœuvres purement dilatoires poussées par le manque des moyens de défense »

 

Pour la partie BraCongo, la décision du tribunal est tout à fait justifiée, car elle leur permet ainsi de mieux se préparer pour la prochaine l’audience.

 

Rébecca Kuedi Leta et Dorcas Ntumba/Congoprofond.net


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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