Actualité
Joris Kayembe, Rocky Bushiri, Dylan Batubinsika et Brian Bayeye : les nouveaux visages défensifs de l’équipe de football congolaise pour la Coupe d’Afrique des nations 2023
 
																								
												
												
											
4 nouveaux visages défensifs se sont ajoutés à l’équipe de football congolaise pour la Coupe d’Afrique des nations 2023. Joris Kayembe, Rocky Bushiri, Dylan Batubinsika et Brian Bayeye ont été retenus par l’entraîneur Sébastien Desabre pour représenter la République démocratique du Congo lors de cette prestigieuse compétition continentale. Ce sera leur première participation à la CAN, et leur présence promet d’apporter une nouvelle dynamique à l’équipe congolaise.
Joris Kayembe, né en 1994 à Bruxelles, en Belgique, est un joueur polyvalent qui peut évoluer en tant qu’ailier, milieu offensif ou défenseur gauche. Il a commencé sa carrière au FC Porto, avant de jouer en prêt pour des clubs tels que le FC Arouca et le Rio Ave FC. En 2017, il a rejoint le FC Nantes en France, puis est revenu en Belgique pour jouer avec le Sporting de Charleroi. Son talent et sa progression constante lui ont valu une place dans l’équipe nationale congolaise.
Rocky Bushiri, né en 1999 à Duffel, en Belgique, est un défenseur central. Il a commencé sa carrière au Norwich City avant d’être prêté à Blackpool. En janvier 2022, il a été prêté à Hibernian, où il joue actuellement en prêt. Bushiri apporte solidité et expérience à la défense congolaise, et sa présence sur le terrain sera un atout précieux lors de la CAN.
Dylan Batubinsika, né en 1996 à Cergy-Pontoise, en France, est un autre défenseur central dans l’équipe congolaise. Il a commencé sa carrière au Paris Saint-Germain, avant de rejoindre le Royal Antwerp FC en Belgique. Batubinsika a ensuite été prêté au Maccabi Haïfa en Israël, où il a découvert la Ligue des Champions. Son transfert à l’AS Saint-Étienne a été officialisé en juillet 2023, ce qui témoigne de sa montée en puissance dans le football professionnel.
Brian Bayeye, né en 2000 à Paris, est un arrière droit qui possède la double nationalité congolaise et française. Il a été formé à l’ESTAC Troyes en France, avant de rejoindre l’Italie pour jouer avec l’US Catanzaro et le Carpi FC. En juillet 2022, il a rejoint le Torino FC, et depuis août 2023, il est prêté à l’Ascoli Calcio en Serie B. Bayeye est un joueur offensif et rapide, et ses montées sur le flanc droit apporteront une dimension supplémentaire à l’attaque congolaise.
Ces quatre joueurs, Kayembe, Bushiri, Batubinsika et Bayeye, apportent leur talent et leur énergie à l’équipe congolaise pour la CAN 2023. Leur première participation à cette compétition importante représente une opportunité pour eux de briller et de faire connaître leur nom sur la scène africaine et internationale. Leur présence dans l’équipe renforce les options et la profondeur de l’effectif congolais, et les fans de football attendent avec impatience de les voir défendre les couleurs de leur pays lors de la compétition.
Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET
Politique
Course au perchoir de l’Assemblée nationale : Crispin Mbindule maintient sa candidature malgré le choix de l’USN sur Aimé Boji
 
														Au cœur d’un climat politique tendu, la plateforme présidentielle Union sacrée de la Nation (USN) est confrontée à une dissidence interne qui pourrait compromettre l’unité de la majorité. Alors que le député Aimé Buji Sangara avait été désigné par la direction de l’USN comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo (Nord‑Kivu) et membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), décide de maintenir sa propre candidature.
Une candidature divergente qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Pour rappel, Mbindule avait déposé officiellement sa candidature à ce poste le 24 octobre 2025, au secrétariat de l’USN. Il affirme que cette fonction « n’appartient à aucune province » et se présente comme un candidat de l’ensemble des députés nationaux.
Cette initiative vient remettre en cause la désignation d’Aimé Buji, ce qui expose l’USN à une possible fracture interne.
La pluralité des candidatures, douze au total déposées officiellement, souligne à quel point le processus de désignation est devenu un enjeu d’équilibre géopolitique au sein de la majorité. Le maintien de la candidature de Mbindule, malgré le choix officiel de l’Union sacrée, pose la question du respect de la discipline de plateforme et pourrait fragiliser la stabilité de la majorité au parlement.
Un langage de défiance
en affirmant sa volonté de « servir, non de régner », et en appelant à privilégier la compétence plutôt que l’appartenance territoriale, Mbindule a clairement affiché une posture de défi vis‑à‑vis sa hiérarchie politique.
Ce positionnement pourrait relancer des tensions latentes autour de la gestion du perchoir parlementaire et de la redistribution des responsabilités au sein de l’USN.
Enjeux pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant qu’autorité morale de l’USN, détient désormais la charge ultime de départager les candidats et de faire valider un choix unique.
Le scénario d’un vote divisé ou d’une contestation interne pourrait créer un précédent pour la gouvernance de la majorité présidentielle.
L’élection du président de l’Assemblée nationale constitue un moment charnière pour l’équilibre institutionnel en RDC. Elle ouvre la voie à l’installation d’un nouveau bureau de la chambre basse du parlement et conditionne la stabilité législative à venir.
Blaise Abita Etambe
