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Ituri : Restés en brousse, les miliciens CODECO font une attaque contre les FARDC

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Le gouverneur de la province de l’Ituri, Jean Bamanisa, condamne avec dernière énergie ce qui l’appelle  » violation grave » des actes perpétrés par les miliciens CODECO, basés à Ezekere à une quinzaine des kilomètres de la ville de Bunia. Le premier citoyen de la vie a fait savoir sa désolation lors d’une conférence de presse tenue dans la salle d’audience du gouvernorat de la province, pour faire la restitution de sa mission pendant près de deux mois à Kinshasa dans le cadre de DDR Communautaire. Il a donc saisi l’occasion pour dénoncer les multiples exactions commises par ce groupe mystico-réligieux jusqu’à transgresser la quiétude de la population en ville de Bunia. Pour Jean Bamanisa, ces actes ne resterons pas impunis.
« Les CODECO ne sont pas plus fort que les 8 Millions d’habitants de Bunia ». A-t-il conclu.

Rappelons-le que, les miliciens CODECO basés à Bedu Ezekere avaient fait leur entrée en ville de Bunia dans la matinée du vendredi 04 septembre dernier, plongeant la population dans une peur profonde. Ils disaient venir réclamer la libération de leurs membres détenus en prison centrale de Bunia et leur prise en charge.

Verite Johnson/CongoProfond.net

Actualité

Briser les tabous autour de la santé sexuelle : un défi pour la presse à Lubumbashi

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Plus d’une vingtaine de journalistes de Lubumbashi ont pris part, du mardi 4 au mercredi 5 novembre, à un atelier de formation axé sur les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Organisée à l’hôpital général Jason Sendwe par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR), avec l’appui de l’organisation Marie Stopes International (MSI), cette session visait à renforcer les capacités des professionnels des médias dans la promotion d’une information juste et responsable sur les questions de santé sexuelle.

Pendant deux jours, les échanges ont porté sur les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG), notamment la violence physique, psychologique, morale, le harcèlement et les agressions sexuelles. Des phénomènes encore fréquents dans les milieux professionnel, scolaire et communautaire, où les femmes demeurent particulièrement vulnérables.

Les discussions ont également mis en lumière la problématique des avortements clandestins, pratiqués dans des conditions précaires et souvent mortelles. Selon les organisateurs, informer correctement le public sur les méthodes d’avortement sûres et encadrées constitue une mesure essentielle pour réduire la mortalité maternelle. En ce sens, le Protocole de Maputo, ratifié par la RDC, autorise l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol, d’agression sexuelle ou de danger pour la santé physique et mentale de la femme, à condition que son consentement éclairé soit respecté.

Les participants ont aussi été sensibilisés aux risques liés à certaines pratiques traditionnelles d’avortement, telles que la consommation de plantes ou le curetage artisanal, pouvant entraîner des complications graves, voire la stérilité ou la mort.

Autre thème central abordé : la masculinité positive, qui promeut l’implication des hommes dans la lutte pour l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes. Les formateurs ont, en parallèle, dénoncé la masculinité dite « négative », source de domination et de discrimination.

Au terme de la formation, les journalistes ont été appelés à relayer, dans leurs productions médiatiques ( émissions, reportages ou articles ), les messages essentiels reçus. Une manière de contribuer, par la force de l’information, à bâtir une société plus équitable, où la santé sexuelle et reproductive devient un droit effectif pour toutes les femmes.

Patient Mubiayi MBY

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