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Ituri : le procès du député Boyoko et ses complices sur le meurtre d’un chinois et 1 FARDC se poursuit à la cour militaire de Bunia

Le procès du député Didier Boyoko et ses complices poursuivis pour le meurtre des expatriés chinois et d’un militaire FARDC mais aussi le vol de 12 lingots d’or poursuit son cours normal à la cour militaire de Bunia.
Ce lundi 24 juin, le rapporteur de l’Assemblée Provinciale de l’Ituri et le depute provincial OMER Kahindo ont répondu à l’invitation de cette cour militaire.
Appelés à comparaître comme informateurs, ils devaient répondre à la cour pour le premier sur les questions administratives de savoir comment la feuille de route qui avait couvert la sortie du député Didier Boyoko, n’était pas signé par le Président de cette Assemblée.
Il est révélé que le règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée Provinciale de l’Ituri donne le pouvoir au Rapporteur de signer la feuille de route mais il doit au préalable informer le Président de la dite Assemblée.
C’est ce dernier qui etabli et signe l’ordre de mission.
Le motif que Didier Boyoko avait présenté devant les membres du Bureau et leurs collègues, était celui d’aller à Beni pour réparer son véhicule.
Comme son motif était fondé,
« Le rapporteur ne trouvait aucun inconvénient de lui établir une feuille de route.
D’autant plus que ne connaissant pas le fond de son cœur, personne n’allait lui privé le droit d’accéder à une feuille de route, assure le rapporteur de l’assemblée provinciale au président de la cour militaire.
C’est ainsi même que le véhicule de Omer KAHINDO avait été sollicité.
D’où selon le rapporteur la présence de son véhicule et de son chauffeur sur le lieu du crime.
« La collégialité et la solidarité A
africaine étaient des simples motivations qui m’ont poussé à céder mon jeep en lui imposant mon chauffeur pour plus de sécurité, assure Omer Kahindo devant le juge président.
Et d’ajouter:
« Toutes les négociations sur la demande de ces véhicules s’étaient passées au bureau de l’Assemblée en présence de quelques collègues députés provinciaux et c’est sur le même lieu que le véhicule et le chauffeur ont été libéré entre les mains de Didier Boyoko ne connaissant aucune autre information sur les faits lui reprochés. »
Partant de cette illustration, les deux informateurs ont déclaré que ce serait inconscient d’associer de les associer dans le réseau de ces présumés coupeurs de routes ou de ces présumés voleurs des lingots d’or.
Pour eux, le véhicule et le chauffeur subissent des conséquences imméritées dans ce dossier.
D’où ils sollicitent de la cour la restitution de la jeep et la libération du chauffeur qui « ferait justice pour un État de droit » selon eux.
Sur 18 kg trouvés, seuls 5 kg sont réclamés par les chinois
Il faut noter que les chinois réclament 5kg d’or qui ont été volé lors d’assassinat d’un chinois et d’un militaire FARDC, sans oublier que ces présumés auteurs ont été appréhendé avec 12 lingots qui pèseraient 18 kg d’or en tout.
L’opinion publique ne cesse de se poser mille et une question sur ce dossier.
Même le député Didier Boyoko semble ne pas connaître tous les contours de ce dossier selon ses dires.
Selon Didier Boyoko présumé chef de bande de ces malfaiteurs, « il n’avait rien perçu de ses yeux sauf que la bonne volonté de sa part serait la seule cause de son arrestation. » Toutesfois, l’intéressé confirme devant les juges que certains de ces présumés voleurs étaient venus avec seulement 100 gr d’or.
« C’est dans la voiture lors de notre arrestation que j’ai vu le 12 lingots qui n’étaient même pas entre mes mains, mais plutôt dans le sac de l’un des gens avec qui nous étions arrêtés. C’est lui qui se fait voir comme l’auteur en secret et en forfait, » a-t-il expliqué à la cour militaire.
Est il que lors de l’audience, il s’est avéré que les 12lingots incriminés seraient entre les mains de la police dans le coffre fort de l’État major de la PNC.
Pourtant la justice militaire de Bunia avaient déclaré dans l’audience foraine que ces lingots d’or étaient consignés dans une banque dans le compte de la Province.
« C’est hier 22 juin 2019 de mes propres yeux que j’ai vu ces 12 lingots d’or, présentés au vice Gouverneur SHALO DUDU et retirés du coffre fort de l’État major de la PNC pour être consignés dans un lieu sécurisé que mes oreilles n’ont plus attendues le nom ou l’adresse de cet endroit sécurisé, » a déclaré Didier Boyoko.
L’affaire est encore pendante à la cour militaire.
Dossier en cours.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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Me Kabangu Kabangu Papy : Une énergie positive pour l’essor de la Commune de Barumbu

Né de père et de mère congolais, Me Kabangu Kabangu Papy est avocat près la Cour d’Appel de Kinshasa/ Matete depuis plus de 5 ans. Marié et père de famille, Me Kabangu Kabangu Papy est membre actif et très engagé au sein du regroupement politique Dynamique Progressiste Révolutionnaire DYPRO, en sigle, présidé par Monsieur Constant MUTAMBA, l’un des candidats à l’élection présidentielle de décembre 2023.
Candidat à l’élection des conseillers communaux à la commune de Barumbu, Me Kabangu Kabangu Papy veut redorer l’image de sa commune. « Mes raisons diffèrent de celles des autres puisqu’en tant que digne fils et jeune de Barumbu, je vise le développement rapide de ma municipalité, en particulier, et de Kinshasa, en général. Ainsi, Je veux contribuer à l’épanouissement de cette commune, répondre aux multiples responsabilités de ma commune qui s’y imposeront, diriger et tout réorganiser. Voilà pourquoi j’ai opté de commencer à la maison, à la base, soit chez moi ou s’y trouvent mes origines. », déclare Me Kabangu Kabangu Papy dès lors qu’il s’agit d’éclairer les lanternes sur sa candidature.
« Je connais les problèmes auxquels la commune de Barumbu est confrontée depuis des décennies et j’ai jugé bon d’apporter mon savoir-faire ici même, là où d’aucuns m’ont vu grandir peu avant d’aller ailleurs. La population de Barumbu croit en moi en plus de me faire confiance ; s’il faut améliorer, arranger, moderniser et j’en passe, je commencerais hic et nunc. D’où je saisis cette opportunité d’autant plus que l’élection des conseillers communaux est une première depuis le cycle électoral de 2006. » affirme ce représentant valable des habitants de Barumbu.
« Je tenais à ce que la population de Barumbu sache que je m’engage corps et âme pour ainsi sauver nos rues et collaborer étroitement avec la jeunesse afin de réduire le taux du voyoutisme (phénomène Kuluna) qui gangrène ma commune sans pour autant oublier l’épineuse question de gestion des immondices dans notre commune. », déclare Me Kabangu Kabangu Papy.
S’agissant du point relatif à l’organisation de l’élection des conseillers communaux, Me Kabangu Kabangu Papy renseigne en ce termes : « Pour ceux-là qui ignorent encore les rôles des conseillers communaux, ils doivent savoir qu’ils ont pour mission : 1. Représenter la population de Barumbu, gérer le patrimoine municipal, créer et supprimer des services publics municipaux, administrer la commune, accorder des aides favorisant le développement économique… »
« Notre regroupement a placé les candidats partout pour les élections de décembre 2023. En attendant la date butoir, je passe au peigne fin les handicapes de ma commune pour qu’une fois élu tout soit correcte car Barumbu est une commune que j’affectionne tant en plus de vouloir redorer son image afin qu’elle puisse répondre aux normes d’une commune moderne. La réhabilitation des routes à Barumbu sera mon cheval de bataille d’où mon slogan ; Sauvons nos rues ! », conclut Me Kabangu Kabangu Papy, porte-voix de la population de Barumbu.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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