À la Une
Ituri : Le discours “captivant” et “motivant” de la députée Julie Adabay à l’intention des femmes
C’est sous le thème “Promouvoir l’égalité de sexe et l’autonomisation des femmes et filles, impliquons-nous pour une paix durable” que la province de l’Ituri à l’est de la RDC a commémorée la journée des droits de la femme, ce mardi 8 mars 2022.
Des activités de réflexion ont été organisées à cette occasion à travers le chef-lieu de la province, notamment par la division Genre, famille et enfant en collaboration avec le gouvernement provincial.
Prenant part à cette session où les femmes vêtues en noir et foulard blanc, signe de deuil et de l’espoir, la député provinciale Julie Adabay a interpellé et motivé les femmes.
Cette élue du territoire d’Irumu appelle ses congénères à s’impliquer d’abord dans la sensibilisation des groupes armés locaux car “il n’y a que la femme pour faire la propreté de la maison”. Mais néanmoins, reconnaît-elle, cela doit passer notamment par l’organisation et le courage.
“À partir d’aujourd’hui, 08 mars, nous devrions nous liguer comme un seul homme pour balayer le sang dans notre maison, qui est l’Ituri”, a-t-elle dit.
Puis d’ajouter : “Outre les ADF et Banyabwisha, nous avons des gens à sensibiliser. Il nous manque seulement l’organisation et le courage”.
Adabay motive les femmes à déployer tous les moyens pour le retour de la paix longtemps recherchée dans la province, car, selon elle, plus on est calme, plus les choses s’empirent.
“C’est douloureux, triste et honteux. Ayons le courage d’aller sensibiliser les nôtres. Prenons courage, allons vers eux, s’ils (les miliciens locaux) vont tuer, tant mieux qu’ils tuent toutes les femmes de l’Ituri. Et l’histoire retiendra que les femmes de l’Ituri ont été tuées par des miliciens locaux pendant la recherche de la paix”, a-t-elle déclaré sous des applaudissements des femmes réunies pour commémorer la journée dédiée à leurs droits.
Notons que la province de l’Ituri est toujours sous menace de différents groupes armés dont des locaux.
Des menaces caractérisées par des kidnapings, viols, vols, incendies des maisons et tueries des civils.
Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET
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Processus de Luanda : lancement à Goma d’un mécanisme renforcé de vérification du respect du cessez-le-feu
Sous la facilitation de l’Angola, un mécanisme de vérification visant à veiller au respect du cessez-le-feu et détecter les différentes violations qui pourraient être commises par le Rwanda et/ ou la République démocratique du Congo a été lancé ce mardi 5 novembre 2024.
La cérémonie y relative a été organisée à la grande barrière de Goma, en province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. La partie R.D. Congolaise a été représentée par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et son homologue Olivier Nduhungirehe, pour la partie Rwandaise.
Le but est celui d’atteindre les objectifs de l’accord de Luanda, pour la paix dans cette partie Est de la RDC.
« Nous avons tenu à présenter les nouveaux membres du mécanisme avancé aujourd’hui lors de cette cérémonie. Ce qui est très important est dans mon discours et ceux de mes collègues de la RDC est de voir la situation évoluer dans la région des Grands lacs et le respect du cessez-le-feu. Car ceux qui sont dans l’optique de prendre les armes sont dans un mauvais chemin. Nous allons faire de notre mieux pour la réussite du nouveau mécanisme », a assuré Téte António, facilitateur et ministre angolais des Affaires étrangères.
Ont pris également part à ces assises, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Bintou Keita, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le corps diplomatique, les services techniques de la RDC et du Rwanda, les représentants des confessions religieuses ainsi que des délégués de la Société civile du Nord-Kivu.
Willy Theway Kambulu/CONGOPROFOND.NET
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