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Interpellation de François Beya : Ce qu’il ne faut pas oublier ! ( Une analyse de Jean Kenge Mukengeshayi)
Ceci est le côté plus ou moins ouvert de l’affaire ” François Beya ” dont l’opinion subodore des rebondissements inédits et spectaculaires à venir. Dimanche matin, une forte agitation a été observée dans les quartiers de Limeté, proches de la 10ème Rue, protestant contre ce qu’on a qualifié ici de tentative de coup d’Etat, promettant feu et sang à la ville et au pays si jamais un tel coup survenait.
Beaucoup de nos compatriotes embourbés dans les distractions des communicateurs vociférant des vérités et des contre-vérités qui n’ont de sens que pour eux-mêmes et leurs commanditaires semblent oublier que notre pays est de nouveau au centre d’une guerre larvée entre l’Est et l’Ouest. Que la Russie qui a déjà mis ses pieds en Centrafrique ne rêve que de la RD Congo. Qu’enfin la Chine empêtrée dans ses contrats miniers opaques n’entend pas du tout lâcher prise et laisser le terrain aux Américains qu’ils soupçonnent d’être derrière la manœuvre des autorités congolaises.
Il n’est pas non plus sans signification de noter qu’avant l’agitation de ce week-end, une forte cruauté des mouvements rebelles comme le M.23, les ADF et la CODECO a largement ensanglanté l’Est du pays, comme s’ils poursuivaient un objectif non avoué et recherchaient un ras-le-bol suivi d’un d’un soulèvement. Bien avant cela, Paul Kagamé qui boudait jusque-là son voisin Yoweri Museveni a trouvé les moyens et les raisons de se rendre chez lui, de redécouvrir leurs intérêts communs et de regarder l’avenir d’un même œil. On peut se poser des questions sur cette amitié retrouvée et se demander sur le dos de qui elle est en train de renaître.
Les Congolais n’ont pas oublié qu’il y a à peine deux semaines, des officiels américains étaient à Kinshasa pour rencontrer les autorités congolaises et qu’il y avait parmi eux un spécialiste des querstions de sécurité et du renseignement. Ceci explique-t-il cela ?
Ce qu’on peut dire à ce stade, c’est que si complot il y a, celui-ci ne date pas d’aujourd’hui. Il y a quelques mois, l’ancien dirigeant de l’ANR a été défesnestré spectaculairement de cette agence. Peu de gens savent que c’était à la suite d’une investigation qui avait impliqué les services israéliens. Rien ne dit que la gangrène a été éradiquée totalement et que ses résidus n’ont pas poussé leurs tentacules ailleurs.
C’est donc le moment et le lieu de rappeler l’urgence et la nécessité de nettoyer encore une fois les écuries. Félix Tshisekedi commettrait une grosse erreur de croire que les caciques de la Kabilie, dans tous les secteurs, ont abandonné toute idée de revanche et qu’ils sont totalement innocents de tout ce qui se passe dans l’Est du pays, y compris avec l’aide de certains de nos voisins qui ne rêvent que du pourrissement de cette partie du territoire national pour y bâtir leurs projets.
Félix Tshisekedi serait mieux inspiré de se souvenir que quoi que puissent penser ses amis d’ici et d’ailleurs, dans ce genre de climat de conspiration, il n’y a que les udépessiens formés à l’école d’Etienne Tshisekedi, dont nous venons de commémorer le cinquième anniversaire de sa disparution, qui sont en mesure de faire preuve d’une loyauté à toute épreuve, même jusqu’au sacrifice. En face d’eux se sont érigées des personnalités troubles à loyauté partagée, qui font semblant de s’insulter en public et qui s’entendent à merveille pour comploter dans l’obscurité. Le moment est venu de sévir, notamment par le biais de toutes ces affaires judiciaires qui traînent pour rien mais qui auraient pu aider la RDC à assainir son espace politique.
Kenge Mukengeshayi/Journal L’HORIZON
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N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger
Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.
La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.
D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.
« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.
Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.
” Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.
“ Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.
Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.
Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.
Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET
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