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Société

Insécurité en Ituri : le commandant et le chef des opérations de la Monusco sur terrain pour une évaluation sécuritaire

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Face à la recrudescence des attaques armées des miliciens CODECO et l’insécurité qui sévit dans la province de l’Ituri, le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies en RDC, chargé des opérations, David Gressly, et le commandant des forces de la Monusco, le général Neves, se sont rendus en Ituri, pour s’enquérir de l’évolution de la situation sécuritaire dans cette province.

« Ils sont venus surtout pour voir comment muscler les actions de la Monusco afin de mieux répondre à la crise sécuritaire actuelle caractérisée par l’exacerbation de la violence dans certains territoires de l’Ituri, notamment ceux de Djugu et de Mahagi », rapporte un communiqué de la section Information publique de la Monusco.

Le document souligne que, durant leur séjour, ils se sont entretenus avec les autorités militaires et provinciales, notamment, le gouverneur de province, Jean Bamanisa Saïdi, pour examiner les voies et moyens de renforcer la collaboration entre les deux partenaires.

De Bunia, chef-lieu de la province, ils se sont rendus sur les différents champs des opérations à Roe, Fataki et Bayoo, où la Monusco dispose de bases militaires temporaires.
Malheureusement, les Casques bleus n’arrivent pas à dissuader les miliciens du groupe armé CODECO de commettre des exactions contre des civils, ni même de s’en prendre à eux.

Le président de la société civile du groupement Ucha à Maze, dans la chefferie de Bahema-Nord en territoire de Djugu,Vianney Ngesse, a exprimé, au Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, chargé des opérations, David Gressly, et au commandant des forces de la Monusco, général Neves, son vœu de voir les Casques bleus de la Monusco s’installer dans son entité à l’instar de la localité de Blukwa-Roe, où il y a la sécurité.

« Qu’est-ce-qui empêche la Monusco de s’installer aussi ici pour permettre à la population, éparpillée à travers la chefferie, de regagner son milieu d’origine ? », a-t-il lancé à ses hôtes de marque.

Les territoires de Djugu et Mahagi connaissent un regain de violence ces derniers mois, caractérisée par des meurtres, des pillages et des incendies condamné par la cheffe de la MONUSCO.
Leila Zerrougui assure que «la mission onusienne ne fléchira pas dans son appui aux FARDC contre les auteurs de ces exactions, qui devront répondre de leurs actes”. 

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Société

Matadi : Entre les intérêts économiques et la santé des habitants de la commune de Nzanza, la population craint la pollution d’eau de la Regideso par les charbons exposés au port

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Des quantités importantes de charbons stockés à l’air libre au port de Matadi, sont à l’origine de la pollution d’eau du fleuve Congo, traitée par l’usine fleuve de la Regisedo. Cette eau après son traitement est destinée à la consommation.

Interpellés par la population, les députés élus de la ville de Matadi et le président de l’assemblée province du Kongo Central ont visité, mercredi 2 octobre2024, les installations de l’usine de captage de la Regideso construite non loin du port de Matadi, question de palper du doigts les réalités sur terrain et trouver de solutions qui s’imposent.

Pour s’imprégner du dossier, le président de l’organe délibérant a invité le Directeur provincial de la Regideso pour des explications techniques sur la dangerosité de ces particules du charbon sur le corps humain.

« Il est vrai que la présence de l’usine de captage et de traitement d’eau aux côtés du port, présente un risque de pollution d’eau destinée à la consommation. Les charbons exposés à l’air libre laissent circuler les particules poussiéreuses qui peuvent nuire à la santé humaine. Mais, jusqu’ici, aucune étude n’a été menée pour déterminer la présence de ces particules dans l’eau. Il nous faut donc, dans l’urgence des appareils et des experts en la matière pour examiner la nocivité de la présence des charbons dans l’eau de consommation », explique le directeur provincial de la Regideso à la délégation de l’assemblée provinciale.

Pour le Président de l’assemblée provinciale, Papy MANTEZOLO : « Il se dégage un constat très amer. Les charbons appartenant aux entreprises cimentières sont exposés à l’air libre au port de Matadi tout juste à côté des installations de la Regideso. Et, lorsque le vent souffle, ces charbons se déplacent jusqu’au décanteur de l’entreprise. Par ricochet, nous les buvons, tous, par le canal de l’eau de robinet. Depuis un certain temps, les habitants, surtout ceux de la commune de Nzanza, souffrent de plus en plus des maladies pulmonaires et ces maladies surviennent depuis que cette pollution prend une proportion inquiétante ».

Une solution urgente est préconisée par l’organe délibérant, d’abord par la convocation d’une réunion devant mettre autour d’une table les responsables du port de Matadi, les importateurs de charbons, la Regideso et la représentation du peuple dans l’optique de trouver des solutions idoines afin de stopper cette pollution et sauver les vies des habitants desservis par l’usine fleuve de la Regideso, le plutôt serait mieux.
Et, ensuite, penser aux investigations pouvant aboutir aux examens bactériologiques sur les particules poussiéreuses présentes dans l’eau destinée à la consommation et voir dans la mesure du possible comment déplacer l’usine de captage et de traitement d’eau aux côtés du port, une voie de sortie. Qu’on se dise, il est difficile de déplacer les installations portuaires que de déplacer une usine de traitement d’eau.

Justin-R. DIASILUA K/ CONGOPROFOND.NET


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