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INAP : Fidèle Kiyangi combat les réformes à la CNSSAP

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Le président hors mandat de l’Intersyndicale nationale de l’Administration publique (INAP) , Fidèle Kiyangi, est cité au cœur de plusieurs dossiers sales. Désavoué par les affiliés pour détournement des cotisations, l’homme est passé aux aveux. Il a reconnu avoir utilisé les fonds du groupe, pensant calmer la colère des sociétaires, mais établissant l’infraction consommée.

Depuis, pour s’en sortir, Fidèle Kiyangi veut s’appuyer sur un petit réseau tribal afin de créer de l’agitation au sein de l’Administration publique, rapporte-t-on. Dans ce réseau, on cite la secrétaire générale intérimaire à la Fonction publique, originaire du Grand Bandundu, comme Kiyangi. Selon un cadre de l’Inap, la secrétaire générale ai avait échoué au concours du Cadicec. Elle n’a jamais été nommée par ordonnance présidentielle.

« On comprend pourquoi elle est de connivence avec Kiyangi dans la campagne contre la nomination d’un Conseil d’administration à la Cnssap », raconte un fonctionnaire. Ce dernier laisse entendre que ce petit groupe ne veut pas de la transparence dans la gestion de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’Etat (Cnssap), préférant une gestion opaque par un petit comité échappant à tout contrôle.

Des sources internes de la Cnssap, on apprend que les gestionnaires et Kiyangi ont sorti 16.000 dollars pour lancer la campagne de sape contre les décisions du Conseil des ministres autorisant la participation de la Cnssap au marché des bons et obligations et la mise en place d’un Conseil d’administration.

Un membre très actif du réseau Kiyangi, tapi à la Présidence de la République, leur a fait la promesse de faire nommer des directeurs de l’Administration publique aux grades des secrétaires généraux contre leur adhésion dans son parti politique en gestation.

Rappelons-le, le 26 juin dernier, le Conseil des ministres a examiné et adopté deux dossiers présentés par la ministre de la Fonction publique, Yolande Ebongo Bosongo. Il s’agit notamment de la participation de la Cnssap au marché des bons et obligations du
Trésor et de la mise en place des organes de gouvernance de la Cnssap.

S’agissant du premier point, la ministre de la Fonction publique a informé les membres du Gouvernement du souhait exprimé par le ministre des Finances de voir la Cnssp placer ses excédents financiers en bons et obligations du Trésor, afin qu’elle joue pleinement son rôle de placeur institutionnel.

Notons que le seul texte existant en rapport avec la gestion de placement de la Cnssap est un arrêté ministériel de 2018 instituant un Comité de placement des excédents financiers (Cpef) au titre de structure de gestion stratégique et tactique du portefeuille de la Cnssap. Ce Comité est composé de deux représentants de l’Intersyndicale nationale de l’Administration publique, de deux de la Cnssap et d’un membre représentant l’autorité de tutelle.

Jolga Luvundisakio/Congoprofond.net


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Affaire « Mwangachuchu » : La synergie « Union fait la Force » appelle F. Tshisekedi à y réserver un œil particulier 

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La Synergie de mouvements citoyens,ONG et associations des Droits de l’homme a dénoncé les conditions inhumaines de détention du député national Édouard Mwangachuchu au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 20 mars à Kinshasa.

Ces organisations citoyens déplorent la violation grave des droits et libertés fondamentaux de cet élu du peuple,
le vice de procédure, la manipulation, l’instrumentalisation et la politisation dudit dossier.

A en croire, Hilaire Ngedi, coordonnateur national de ce collectif dénommé « Union fait la force », le député Édouard Mwangachuchu a été arrêté à son domicile situé dans la commune de la Gombe et déféré à la prison centrale de Makala dans la nuit du 01er mars. Le septuagénaire est interpellé pour complicité avec des groupes terroristes dans l’est de la RDC.

Suite à ces accusations, poursuit-il, plusieurs autres personnes ont été interpellées et sont portées disparues. Il s’agit, entre autres, du bâtonnier Samane Chico Joseph, Faustin Karongire (Gardien), Justin Ngiruwonsanga (Sécurité),
Jean Mukunzi (Garde), Roger
Rwabaneza Rudacogora (Surveillant D2) et Justin Nsabimana (Hygiène).

Pour le collectif, l’affaire devrait être gérée tout d’abord par les renseignements avant une précipitation sur son arrestation.  » La justice s’est basée sur des rumeurs des réseaux sociaux pour procéder à l’arrestation de l’élu du Nord-Kivu alors qu’il bénéficie de la présomption d’innocence et de ses immunités parlementaires », martèle le coordonnateur de cette structure.

Puis de s’interroger :  » Comment peut-on l’arrêter tard la nuit à 01 heure et faire une perquisition le matin à 10h36 ? Nous vivons la violation des droits de l’homme et le sabotage de l’Etat de droit prôné par le chef de l’État… »

Pour lui, Mwangachuchu est un homme honnête ayant prouvé, à travers l’histoire de sa carrière politique, les valeurs républicaines et patriotiques en nitiatiant des actions contre le M23.

Tout en pointant un doigt accusateur sur l’actuel responsable des services de renseignements du Nord-Kivu, Sylvain Sakaji Tshikomba, ce collectif demande au Chef de l’État de réserver un œil particulier à ce dossier au nom de la cohésion nationale qu’il a toujours prônée.

MD


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