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Actualité

Haut-Uélé: la liste des sociétés minières illicites sur la table d’Antoinette N’Samba Kalambayi

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La ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, a eu une entrevue ce mardi 31 Août 2021 avec le ministre provincial des Finances, Économie, Industrie, Commerce et Mines de la province du Haut-Uélé, dans son cabinet de travail à Gombe.

Selon l’honorable Ismaël Ebunze Magabi, la rencontre avec la patronne des Mines, vise notamment à remettre de l’ordre dans le secteur minier et surtout dans la province du Haut-Uélé.

Au sortir de cette audience, l’homme révèle à la presse que le gouverneur de la province, Christophe Basiani Nanga, a sollicité auprès de la ministre N’Samba Kalambayi, la restitution des plusieurs zones d’exploitations artisanales afin de résoudre le problème récurrent, et d’encadrer les exploitants artisanaux.  » Le ministère national des Mines est mon ministère de tutelle et je suis venu voir Son Excellence Mme Antoinette N’Samba Kalambayi pour échanger sur les questions du secteur minier dans ma province. J’ai lui ai apporté un certain nombre de documents, notamment l’état des lieux de la province du Haut-Uélé dans ledit secteur, la demande formulée par le gouverneur de province, la restitution de plusieurs sites d’exploitations artisanales en vue de résoudre les difficultés qu’ils rencontrent, l’acte favorable par la division provinciale des Mines afin de remettre le plus rapidement possible ses zones d’exploitations artisanales à la province et résoudre le problème des artisanaux qui se pose régulièrement « , a-t-il fait savoir.

Abordant le sujet lié aux difficultés rencontrées par les autorités de la province, le ministre Ismaël Ebunze Magadi précise que la gestion des exploitants artisanaux comporte plusieurs défis. Il s’agit, notamment, d’une partie de concession minière occupée par la grande entreprise « Kibali Gold » Mines. Une structure qui paye normalement ses impôts, tous les droits en rapport à la concession minière qu’elle occupe, mais il se fait malheureusement que des employeurs, les creuseurs occupent la même concession.
 » Quand on délocalise les entreprises, les sites sont envahis par les creuseurs. Cette situation crée un sérieux problème à gérer d’une part et d’autre part, des sociétés non en règle qui ne paient pas de taxes « , a- t-il conclu.

Engagée dans le strict respect des textes et lois qui régissent son secteur, Mme Antoinette N’Samba Kalambayi promet de prendre cette situation à bras le corps.

Ainsi, le ministre provincial des Finances, Économie, Industrie, Commerce et Mines, Ismaël Ebunze a présenté la liste des entreprises non en règles afin que la ministre nationale des Mines puisse instruire les services techniques spécialisés à enquêter quant à ce.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Economie

André Wameso devant les députés : « Le Franc congolais s’apprécie, il faut désormais épargner et consommer en monnaie locale »

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Le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, a éclairé ce jeudi 6 novembre 2025 les députés nationaux sur la récente appréciation du franc congolais, un phénomène qui alimente le débat économique depuis plusieurs semaines. Face à la représentation nationale, il a affirmé que « l’appréciation du franc congolais, tant souhaitée par le peuple en 2023, est aujourd’hui une réalité palpable ».

S’exprimant dans un ton pédagogique, l’ancien directeur de cabinet adjoint du chef de l’État a rappelé le cadre légal qui régit la monnaie nationale. « L’article 1er de la Constitution est sans ambiguïté : la monnaie de la République démocratique du Congo est le franc congolais. Les transactions peuvent se dénouer en devises, mais la référence demeure notre monnaie nationale », a-t-il martelé, appelant à une réhabilitation du CDF dans les échanges internes et les habitudes économiques.

Sur le plan technique, André Wameso a expliqué que cette évolution positive du franc congolais résulte de « l’actualisation du taux de change appliqué au stock de la réserve obligatoire », une mesure monétaire rigoureuse qui a permis de réduire la quantité excédentaire de monnaie en circulation, principale cause de la pression sur le marché des changes. Cette décision, a-t-il précisé, vise à « renforcer la stabilité du cadre macroéconomique et à consolider la crédibilité de la politique monétaire nationale ».

« Cela fait maintenant près de trois semaines que le taux de change se maintient autour de 2 200 à 2 300 CDF pour un dollar », a indiqué le gouverneur, se voulant rassurant. Il a en outre souligné que la BCC dispose « de tous les instruments de politique monétaire nécessaires pour intervenir efficacement en cas de déséquilibre ».

Concluant son intervention, le gouverneur de la BCC a lancé un appel à la responsabilité collective : « Notre peuple a longtemps vécu avec la dépréciation du franc. Aujourd’hui, avec cette tendance inversée, il est temps d’apprendre à épargner, à investir et à consommer en monnaie nationale », a-t-il exhorté.
Un message fort, porteur d’un changement de mentalité que la Banque centrale souhaite inscrire durablement dans le paysage économique congolais.

Exaucé Kaya

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