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Haut-katanga : La grève des médecins fait des dégâts à Pweto, une femme grosse trouve la mort dans un centre de santé

Une femme enceinte de huit mois vient de perdre sa vie, le vendredi 15 septembre 2023, dans le territoire de Pweto, au village Mushima, situé à 35 Km de Pweto centre, dans un centre de santé et ce, à cause de l’absence des médecins qui sont en grève, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Aussitôt informés de la situation, l’Administrateur du territoire, Derby Lumbwe Kanganyoka, les membres du Conseil de sécurité, le Grand chef de la chefferie M’pweto, Bobo Ngoy François et la Société civile representée par Jean Pierre Kapya, se sont rendus sur place pour compatir avec la famille de la défunte qui laisse 4 enfants et un veuf.
A en croire au discours des membres de la famille, la victime était acheminée au centre de santé pour des soins, mais le centre était fermé.
C’est ainsi qu’ils étaient dans l’obligation de l’amener chez les Croix+rouge où cette dernière a rendu l’âme suite au manque des soins appropriés.
Pour sa part, l’Administrateur du territoire s’est impliqué, pour que ce centre de santé soit opérationnel.
Quant au président de la société civile, Jean-Pierre Kapya, il a condamné les médecins et interpellé le Gouvernement congolais de bien vouloir prendre ses responsabilités, afin que la solution soit trouvée aux revendications légitimes des médecins, car la vie de l’être humain est sacrée.
Au micro de la rédaction de CONGOPROND.NET, ce dernier a demandé aux médecins de bien vouloir reprendre leur travail avant que le Gouvernement ne trouve une solution à leurs désiratas.
Au sujet de la grève des médecins, rappelons que c’est depuis plusieurs jours que ces derniers ont décrété un mouvement de grève sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, reclammant l’amélioration de leurs conditions sociales, la prise en charge des médecins Nouvelles Unités, etc.
Bref, il est donc regrettable qu’une personne humaine puisse perdre sa vie, rien que par manque d’assistance médicale. L’Etat congolais qui a mission de protéger et de sécuriser la population, tout en assurant son bien-être, a l’obligation de trouver solution aux problèmes des médecins, pour éviter la multiplication des dégâts.
Olivier MWAPE NSONTA/ CONGOPROFOND.NET.
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Aimé Boji pour le perchoir de l’Assemblée nationale : Le coup de marteau de la raison

Du ministère du Budget à l’hémicycle, l’homme du sérieux et des résultats s’apprête à redéfinir le leadership parlementaire. Le ralliement fracassant de Michel Moto a scellé une dynamique irrésistible. Le débat est clos. La question ne se pose même plus. Alors que l’Assemblée nationale de la RDC s’apprête à tourner une page cruciale de son histoire, un nom, et un seul, s’impose avec la force de l’évidence : Aimé Boji Sangara.
Sa démission du gouvernement n’est pas une retraite ; c’est le coup d’envoi d’une reconquête. Celle du temple de la démocratie congolaise, un hémicycle assoiffé de crédibilité, de compétence et de cette sérénité dont Aimé Boji Sangara a fait sa marque de fabrique. L’ère des tribuns bouillonnants et des politiciens de l’esbroufe est révolue. La RDC de demain, celle qui se construit dans la douleur mais avec une détermination farouche, a besoin de bâtisseurs.
Aimé Boji en est l’archétype. Son passage au ministère du Budget restera dans les annales comme une masterclass de gestion technocratique. Là où d’autres voyaient un portefeuille de dépenses, il a vu un levier de transformation. Il a apporté une chose si rare dans l’administration publique : la prévisibilité. Son calme, son sérieux et sa technicité ont désamorcé des crises et instauré un climat de confiance avec les partenaires techniques et financiers.
La mise en place d’un plan ambitieux pour le ministère de l’Industrie, même si son départ en interrompt l’exécution de sa main, témoigne d’une vision : celle d’une RD Congo qui ne se contente pas de vendre des matières premières, mais qui les transforme, créant ainsi de la valeur et des emplois. C’est précisément cette vision stratégique et cette intégrité qui semblaient manquer, pour certains critiques, aujourd’hui au Parlement.
L’Assemblée nationale a besoin d’un pilote, pas d’un revanchard qui complotait contre l’ancien président du bureau. Elle a besoin de la sérénité d’Aimé Boji pour apaiser les tensions stériles, recentrer les débats sur l’essentiel et faire de la loi non plus un instrument de combat, mais le cadre solide du développement national. Aimé Boji au perchoir, c’est la promesse d’une institution qui retrouve sa noblesse, où la qualité du travail législatif primerait sur les joutes politiciennes.
L’acte fondateur d’une dynamique inéluctable et d’un adoubement
Dans la politique congolaise, il est des gestes qui valent plus que de longs discours. La prise de position récente de l’honorable Michel Moto est de ceux-là. Proche parmi les proches de Vital Kamerhe, notable de poids du grand Kivu et fin stratège, Michel Moto n’est pas un homme qui s’engage à la légère. Son soutien public et appuyé à Aimé Boji n’a pas été un simple coup de communication ; c’est un séisme politique qui a fixé l’opinion.
Ce ralliement est un coup de maître. Il apporte à la candidature de l’ex-ministre Aimé Boji ce qui lui manquait peut-être : une connaissance intime des arcanes du Parlement, un ancrage populaire fort et une maestria communicationnelle incontestable. Michel Moto, c’est le pont entre l’excellence technocratique de Boji Sangara et la réalité du terrain politique. Il est la clé qui ouvre les portes des différentes couches populaires et de l’élite parlementaire.
Ce tandem inédit – le technocrate intègre et le politique aguerri – est une formule gagnante. Michel Moto, en maître de la communication, va assurer à Aimé Boji la visibilité nécessaire et une accessibilité qui le rendra aussi populaire qu’il est respecté. Les réactions en chaîne qui ont suivi cette annonce en sont la preuve éclatante : une onde de choc positive a traversé le pays.
Ce qui n’était qu’une hypothèse est soudainement devenu une évidence nationale. Le soutien est désormais quasi unanime. Les réticences s’effritent face à la puissance de cette alliance et au profil irréprochable du candidat. Désormais, tout est clair. Aimé Boji Sangara n’a plus qu’à se préparer à briguer le marteau de l’Assemblée nationale. Ce ne sera pas une campagne, mais une consécration.
Le peuple congolais, dans sa sagesse, reconnaît en lui l’homme de la situation. Celui qui incarne le sérieux après le chaos, la compétence après l’improvisation, la sérénité après le bruit. Prendre le perchoir n’est pas une fin en soi pour Aimé Boji. C’est la condition nécessaire pour mettre l’institution législative au service de la refondation nationale. Avec lui, le marteau du président de l’Assemblée ne sera plus un accessoire de spectacle.
Mais le symbole d’une raison qui revient, ferme et apaisée, pour sceller le destin d’une grande nation. La RDC est mûre pour cette révolution silencieuse. Aimé Boji en est le visage. L’histoire retiendra que Michel Moto en a été le catalyseur décisif. L’heure de la sérénité technocratique a sonné.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR