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Haut-Katanga : En meeting à Kasumbalesa, le député Christian Mpoyo prêche l’unité et la paix dans l’UDPS et s’engage à défendre sans complaisance Sakania
À 3 jours de la rentrée parlementaire à l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, prévue le 30 septembre 2024, le député provincial Christian MPOYO, élu de Sakania, a tenu un meeting à la grande place Bilanga pour marquer la fin de ses vacances parlementaires.
Devant une marrée humaine composée des combattantes et combattants de l’UDPS de Kasumbalesa, ce vendredi 27 septembre 2024, l’élu de Sakania a de prime abord rendu un vibrant hommage au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi pour les efforts inlassables fournis dans la pacification de la partie Est victime de l’agression rwandaise, tout en saluant la brillante prestation du chef de l’État à la 79ème Assemblée Générale des Nations Unies.
S’agissant de la situation à l’UDPS/Kasumbalesa, CHRISTIAN MPOYO invite les combattantes et combattants à l’unité et la cohésion pour une image positive de l’œuvre façonnée par le Sphinx Étienne Tshisekedi. ” Nous devons mettre nos conflits de côté. Nous avons l’UDPS comme famille, évitons l’exposition de nos divergences sur les réseaux sociaux, car nous avons un grand travail celui de servir la population. Il n’y a pas des combattants des individus, nous sommes tous à votre service “, ouligne CHRISTIAN MPOYO.
Concernant l’ouverture de la session parlementaire à l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, l’élu de l’UDPS/Sakania axe sa défense sur les infrastructures routières, sportives, scolaires, le dossier de l’énergie électrique, la création d’emplois, etc. ” Nous ne serons pas complaisants. Nous prendrons les problèmes de Kasumbalesa, en particulier, et de Sakania, en général, à bras le corps pour des solutions idoines”, conclut-il.
Joseph Malaba/Congoprofond.Net
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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
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