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Guerre du M23/Rwanda : Le FCC exige des explications là où la Cenco s’interroge

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Les dernières nouvelles parvenues sur la question de l’insécurité dans l’Est de la RDC fait état de la montée au créneau de la plateforme FCC pour donner ce qu’on peut appeler, faute de mieux, de position.

Dans un communiqué rendu public le weekend dernier, cette plateforme prend le temps, non pas de condamner dans un sens ou dans l’autre ce qui se passe. Bien au contraire, la famille politique de l’ancien chef de l’Etat – qui a sans doute une idée bien à elle sur la question, a trouvé le temps et le loisir de demander au gouvernement des explications, qu’elle souhaite claires, sur ses accords militaires signés avec le Rwanda, l’Ouganda et le Kenya.

Ces accords sont-ils à la base de l’aventure actuelle du M23 et de ses parrains, le FCC qui a le mérite de maîtriser les tenants et les aboutissants de tout le jeu de cache-cache qui se déroule dans l’Est ne répond pas à la question. Bien au contraire, il se contente de pointer du doigt le fait que ces accords ont été conclus en toute opacité avec des anciens et, pour certains, actuels agresseurs du pays.

La Cenco s’interroge sur le timing

De son côté, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a fait part, samedi 28 mai, de ses inquiétudes à la suite de la résurgence de l’activisme des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu.

Les évêques se disent étonnés que ces affrontements surviennent juste quelques semaines après les assises de Nairobi où « les Chefs d’Etat de la Sous-Région des Grands Lacs et les groupes armés ont pris l’engagement de conjuguer les efforts pour instaurer la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo ».

Les leaders religieux catholiques se félicitent certes des bonnes intentions exprimées par les participants à cette rencontre de Nairobi, mais « les invite à être sincères et véridiques dans cet engagement en conformant leur comportement à ce qui a été décidé et proclamé. »

Les évêques qui s’interrogent sur le timing de ces accrochages observent que ces derniers visent entre autres à empêcher l’arrivée du pape annoncée le 2 juillet prochain en République démocratique du Congo.

« Le peuple congolais, qui a trop souffert et dont les larmes ne cessent de couler à cause des conflits pour des intérêts partisans, se mobilise pour accueillir en juillet prochain le Saint Père, le Pape François, qui vient en artisan de paix et en tant qu’apôtre de la réconciliation. Ce n’est ni juste ni honorable de tenter d’empêcher à ce Peuple cet instant de bonheur qui sera une source de bénédiction pour notre pays la RDC », indique la déclaration de la CENCO.

Les évêques concluent en invitant « la population congolaise à encourager nos vaillants soldats des FARDC qui sont au front et à dénoncer toute personne identifiée comme ennemi de la paix. Que le Peuple de Dieu qui est à Goma ne cède pas à la panique, qu’il continue à se mobiliser pour réserver au Saint-Père un accueil digne de lui ».

L’HORIZON


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Bruxelles :  » Lumumba, le retour d’un héros » en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme à Ixelles

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Film documentaire de Benoît Feyt, Dieudo Hamadi et Quentin Noirfalisse,  » Lumumba, le retour d’un héros » sera présenté en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme dans la commune d’Ixelles ( Bruxelles/Belgique).

Film d’une heure 26 minutes, il raconte les célébrations hautement politiques du retour de la dépouille de Lumumba, mais cherche surtout à savoir ce qu’il reste de Patrice Lumumba, au Congo et en Belgique. En marge de cette projection, précise-t-on, une rencontre sera organisée avec les réalisateurs.

En effet, il y a un an, la Belgique a organisé une cérémonie officielle en l’honneur du héros congolais de l’indépendance et premier ministre Patrice Lumumba, assassiné en 1961.

A en croire le synopsis, 61 ans après son assassinat, Patrice Lumumba retourne en République démocratique du Congo. Ou, comme le dit un de ses enfants, le Congo rentre au Congo. Lumumba a été assassiné avec deux de ses plus proches collaborateurs, en pleine guerre froide et durant la vague des indépendances africaines. Seule une dent semble avoir survécu au passage de leurs corps dans l’acide, acte commis par un officier de police belge dénommé Gérard Soete.

Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias.

En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».

Jusqu’ici, son meurtre et ceux d’Okito et Mpolo demeurent impunis.

Né le 2 juillet 1925, à Onalua (localité située dans l’actuelle province du Sankuru, dans le centre de la RDC), dans ce qui est alors le Congo belge, Patrice Emery Lumumba, de son vrai nom de son vrai nom Elias Okit’Asombo, était issu d’une famille plutôt modeste, mais a reçu très tôt une éducation solide dans les écoles missionnaires chrétiennes lui permettant ainsi de se forger une forte personnalité.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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