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Grève à l’Enseignement Supérieur et Universitaire: IFASIC s’aligne derrière la décision du RAPUCO

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C’est à travers un communiqué de presse le mercredi 05 janvier 2022, que les professeurs de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) ont annoncé leur mouvement de grève, à dater de ce jour.

Dans ce communiqué signé par le professeur Munsoko wa Bombe, président de l’Association et dont copie nous est parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET, on peut lire ce qui suit :  » Subséquemment au communiqué du RAPUCO qui lève la mesure de suspension de grève dans tous les Établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, pour une grève sèche à partir du 05 janvier 2022, les membres de l’Association des professeurs de l’IFASIC, A.P.I en sigle, se sont réunis ce mercredi 05 janvier 2022, en Assemblée générale extraordinaire et ont pris acte de la décision du RAPUCO « .

Par conséquent, précise ledit communiqué, l’A.P.I invite tous ses membres à observer scrupuleusement cet arrêt de travail.

Pour rappel, les membres du Réseau des Associations des professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo, réunis en Assemblée générale d’évaluation, le lundi 03 janvier dernier, ont à travers un communiqué de presse à la même date, levé la mesure de suspension de grève et demandé à leurs bases d’observer une grève sèche de vingt et un jour, à dater de ce mercredi 05 janvier 2022.

Et pour cause ! Ils disent constater avec amertume la mauvaise foi manifeste du Gouvernement de la République qui continue à maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail d’une précarité sans pareil.

Cependant, ils affirment restés ouverts à tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes des professeurs.

De leur côté, les Assistants et Chefs de travaux, membres du SYNACASS, décrètent également une grève à dater de ce mercredi 05 janvier 2022.

Pour eux, pas de cours, sessions et défenses, sans l’amélioration de leur situation sociale.

Précisons que la date du 05 janvier 2022, est prévue dans le calendrier académique pour l’exercice 2021-2022, pour l’ouverture de l’année.

Malheureusement, c’est sur fonds de grève que l’année académique démarre, comme cela était le cas le 04 octobre 2021, à l’EPST.

Le Gouvernement a du pain sur la planche.

Jules KISEMA/Congoprofond.net

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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