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Grande bataille au Kongo Central : 64 candidats pour 4 sièges au Sénat et 14 candidats dans la course au gouvernorat !

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Le calendrier revisé par la Commission électorale indépendante nationale fixe les élections des sénateurs et gouverneurs au 29 avril prochain dans toutes les provinces du pays, excepté celles sous « état de siège ».

La campagne électorale a commencé, ce 25 avril à minuit. Les candidats senateurs et gouverneurs ont 3 jours pour convaincre leurs électorats.

La bataille au Kongo est rude. 62 candidats senateurs pour 4 sièges à pourvoir pour la circonscription électorale du Kongo Central et 14 candidats gouverneurs vont en compétition pour succéder à Guy Bandu.

L’heure est à la consolidation des acquis ou à la rupture pour une refondation de la province du Kongo Central.

Entre ceux qui ont géré et co-géré, et, ceux qui aspirent au changement radical du modèle de gouvernance et de développement de la province de feu Kasa-Vubu.

L’ancien colistier du gouverneur actuel, Grâce Bilolo, a décidé de faire chemin seul au détriment de son ancien guide, le Docteur Guy Bandu: une façon de refuser d’assurer leur bilan à la tête de la province.

Selon plusieurs sources, il y a trois candidats favoris à cette élection du gouverneur au Kongo Central. Il s’agit notamment de Guy Bandu, Grâce Bilolo et Robert Niondo.

Le jeu politique se joue en coulisses et laisse champs libre aux différentes supputations. Pour certains, l’élection s’est joué en faveur de Bilolo, le jour de l’élection des membres du bureau définitif de l’AP Kongo Central.

Ce n’est pas vrai. L’expérience des scrutins passés a démontré autre chose. Guy Bandu peut refaire face sans doute. Mais beaucoup sont sceptiques et pensent qu’il n’a pas de chance de poursuivre ses rêves de développer sa province natale.

Un autre poulain à craindre dans ces élections de l’exécutif du Kongo Central, est, Robert Niondo. Un entrepreneur hors-pair, une arme efficace pour gérer les ambitions d’un Kongo Central prospère, digne et un havre de paix où fera beau vivre.

Certains quartiers généraux de partis politiques et regroupements parlent aussi d’un certain Dieudonné Bifumana, Coordonnateur de la notabilité Kongo.

L’enceinte de l’Assemblée provinciale du Kongo Central est envahie d’affiches des candidats gouverneurs et sénateurs, jusqu’au 27 avril 2024 à minuit, date de fin de campagne.

Qui succédera à Guy Bandu à la tête du gouvernorat du Kongo Central ? Le 29 avril prochain, son nom sera connu.

Mfumu DIASILUA/CONGOPROFOND.NET

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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