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Gouvernorat Sankuru : le duel Mende-Mukumadi enfin fixé au 10 juillet

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Après un long moment de suspens, les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces de Sankuru et Sud-Ubangi auront lieu finalement le 10 juillet prochain. C’est ce qui ressort de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI) tenue mardi 25 juin 2019 à son siège à Kinshasa/Gombe.

Ce réajustement des dates rappelle-t-on, fait suite aux arrêts du Conseil d’État, qui a décidé de la réhabilitation du candidat Joseph Mukumadi pour le Sankuru et de l’annulation du scrutin de Sud-Ubangi avec réhabilitation du candidat du PPRD, Taila Nage, dont la candidature avait été invalidée par la CENI, avant un entérinément de la Cour d’appel.

Ainsi l’ancien porte-parole du gouvernement, Lambert Mende ne sera plus candidat unique et devra faire face à Joseph Mukumadi, désormais réhabilité.

Selon cette décision de la CENI, il est prévu à la même date, la même élection dans la province du Sud-Ubangi.

D’apres ce calendrier réaménagé la campagne électorale se déroulera du 6 au 8 juillet, tandis que la période des contentieux électoraux aura lieu du 11 au 25 juillet. Du 26 au 09 août investiture des gouverneurs et vice gouverneurs.

Il sied de noter que cette décision de la Centrale électorale vient de mettre fin au feuilleton sur l’élection du gouverneur et du vice-gouvrneur de la province du Sankuru. Cette élection a connu plusieurs rebondissements, suite notamment à l’invalidation de la candidature de Joseph Mukumadi par la Ceni, mais surtout parce que la candidature unique de Lambert Mende posait problème.

En sa qualité du garant du bon fonctionnement des institutions conformement à l’article 69 de la constitution de la RDC, le président de la république, Chef de l’État Félix Tshisekedi s’était investit en recevant les notables du Sankuru, les députés provinciaux du Sankuru et la centrale électorale, pour qu’il yest ce nouveau calendrier publié par la CENI et reconnaitre la décision du conseil d’État réhabilitant la candidature de Joseph Mukumadi.

Pour rappel, initialement prévu le 10 avril dernier comme dans toutes les autres provinces, ce scrutin n’a plus eu lieu dans la province du Sankuru.

MOUAMBA CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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