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Gouvernorat de Tanganyika : le duel entre Christian Mwando et Zoé Kabila

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Si dans les autres provinces, le poste de gouverneur ne fait pas l’objet d’un grand enjeu, dans le gouvernorat de Tanganyika, le combat se joue entre deux pachydermes.
Il y a d’un côté Zoé Kabila, le frère cadet de l’ancien chef de l’État. De l’autre, il y a Christian Mwando, un fidèle de Moïse Katumbi.

Véritable confrontation par procuration entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi, deux farouches ennemis.

Zoé Kabila

Est un habitué de grands challenges malgré son côté discret et taiseux. Il a fait ses armes aux côtés de son frère comme conseiller obscure. Il peut notamment surfer sur la vague de sympathie recueillie par son frère après son retrait pacifique au pouvoir.

Il faut noter aussi qu’étant du FCC, il peut compter sur la fidélité extrême des députés provinciaux de cette plateforme. Ces derniers ont obtenu la majorité des sièges à l’Assemblée provinciale du Tanganyika.

Christian Mwando

Président de l’Unadef, est un habitué du pouvoir et de ses rouages. Autrefois, ministre des Finances du Katanga, il est l’un des leaders de la plate-forme « Ensemble pour le Changement », parti politique membre de la coalition Lamuka. Il peut compter sur le soutien de Moïse Katumbi. Ce dernier joue aussi une de ses grandes cartes politiques dans cette course au gouvernorat qui lui permettra d’avoir un pied au pays une fois sa décision de regagner le pays est confirmée.

Rappelons aussi que Christian Mwando a raflé plus de la moitié des voix dans la province de Tanganyika comme député national. Il est aussi le fils de Mwando Nsimba, un des patriarches du Grand Katanga.

La CENI a prévu la tenue des élections des gouverneurs le 26 mars 2019.

TMB/CONGOPROFOND.NET


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Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik 

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Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables. 

A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers.  » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.

Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.

A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.

Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .

Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local   145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.

Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs.  Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.

Puis de conclure :  » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ». 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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