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Fraude à l’EPST: malgré les menaces et injures, le député Mwaba déterminé d’aller jusqu’au bout

Le député national Tony Mwaba a, dans un point de presse tenu ce mercredi 11 mars à Africana Palace dans la commune de Lingwala, fustigé le comportement des certains communicateurs qui l’ont pris en morceaux depuis qu’il a déposé sa plainte de dénonciation pour fraude massive au ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et techniques.
En effet, c’est depuis le 02 mars 2020 que le député national Tony Mwaba Kazadi a saisi le procureur général de la République pour dénoncer la fraude massive au ministère surtout au Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE) où l’on compte plus de 1000 personnes fictives et cela non seulement à Kinshasa, mais aussi partout à l’intérieur du pays.
Pour cet élu du peuple, la fraude qu’il dénonce “est vraie”. Il regrette de voir que la fraude pareille est un véritable obstacle au programme de gratuité de l’enseignement lancé par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
Tony Mwaba Kazadi a confirmé à la presse que depuis cette dénonciation, le ministre Willy Bakonga qui n’est pas directement cité dans la plainte, envoie ses communicateurs passer certains messages d’insultes et de honte sur sa personne par la voix des ondes.
« Dans ma saisine, je ne m’attaque pas au ministre Bakonga et vraiment il avait besoin d’avoir certaines informations pour le toilettage de son ministère qui est envahi par des personnes qui se sont révélées ennemis de la République… », a-t-il déclaré
Et d’ajouter : » Je n’ai pas peur, ma base m’a voté pour ce travail et j’irais jusqu’au bout. Je sais comment fonctionne certaines choses dans notre pays. Je sais qu’ils disent que le chien aboie et la caravane passe et moi je serais content que même une personne dise que le chien avait aboyé quand la caravane passait », a-t-il renchéri.
L’élu du peuple a révélé qu’on l’accuse en insinuant qu’il est sous influence de l’ancien ministre de l’EPST Maker Mwangu et de son président du parti, Jean-Marc Kabund. « Je suis un grand Monsieur j’agis seul et devant ma conscience, je n’ai jamais parlé avec Maker ni moins mon président du parti Kabund sur la question. Moi je fais le travail pour lequel j’ai été mandaté par le peuple », a-t-il conclu.
Il importe de souligner que Tony Mwaba attend la rentrée parlementaire pour obtenir de la chambre basse l’annulation des arrêtés du ministre de l’EPST qui sont budgetivores et ne profitent nullement aux enseignants et deviennent une charge pour le gouvernement.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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