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Actualité

Fonction publique : le Gouvernement adopte le projet «FRAP» de paie des agents de l’Etat

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Au cours de la 48e réunion du conseil des ministres, tenue ce vendredi 11 septembre 2020 par visioconférence, le ministre de la Fonction Publique, Yolande Ebongo, a réussi à faire adopter le projet de la constitution d’un fichier de référence de l’administration publique (FRAP) en vue l’implémentation d’un Système intégré de gestion des
ressources humaines et de la paie des agents de l’Etat (SIGRH-Paie).

Exposant sur ce dossier, la ministre Yolande Ebongo a indiqué que celui-ci contient le résumé du rapport à mi-parcours sur le processus de la mise en place
d’un fichier unique fiable et sécurisé des agents et fonctionnaires de l’Etat,
par l’utilisation des Nouvelles technologies de l’Information en cours au niveau du linistère de la Fonction Publique.

« C’est ainsi qu’une fois arrivée à la tête de ce ministère, j’ai initié avec l’appui des partenaires techniques et financiers (Banque mondiale, AFD), les travaux de constitution de ce fichier de référence de l’administration publique. Ces travaux ont consisté en la création d’un fichier unique de référence de tous les agents de l’Etat du régime général à partir des listes déclaratives actualisées par emboîtement de toutes les administrations et services exécutés suivant un macro-processus bien élaboré. Ces travaux ont été exécutés par étapes, en commençant par la préparation des listes déclaratives par les administrations, réception et pretraitement, agrégation des salaires qui consomment près de la moitié de budget national à ce jour », a soutenu Yolande Ebongo dans une note technique à l’intention des membres du Gouvernement.

En résumé, elle a proposé une série de mesures à court, moyen et long terme, destinées à arrêter l’hémorragie financière et asseoir
le système de gestion moderne et fiable des ressources humaines de la Fonction Publique.

C’est pour pérenniser les résultats déjà obtenus et parachever le processus
de numérisation de l’ensemble des données de l’Administration publique
que la ministre a souhaité la validation par le Gouvernement des mesures formulées.

Après débats et délibération, le conseil des ministres a adopté le dossier, mais au titre de mesures conservatoires de faire enlever des listes de paie les
éléments actuellement payés en violation de la loi.

Jolga Luvundisakio/Congoprofond.net


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Politique

Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège

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Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.

Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.

Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.

Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.

Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.

« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.

Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.

Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.

Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.

Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.

Rédaction


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