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FECOFA : des journalistes informés sur la DTN et les amendements de lois du jeu

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Au total 60 journalistes répartis en 3 groupes de 20 ont bénéficié, le mercredi 16 juillet 2020 à Kinshasa, d’un séminaire sur le rôle de la Direction technique nationale (Dtn), ainsi que quelques amendements faites par la FIFA sur les lois du jeu pendant cette période de la pandémie de Covid-19. La formation s’est déroulée dans la salle des conférences de la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa).

D’entrée de jeu, le secrétaire général adjoint de l’instance faîtière du football national chargé de l’Administration, des réformes et développement, Rainier-Patrice Mangenda a rappelé le role de cette formation, surtout la place de la Direction technique nationale (Dtn) dans le développement du football.

« Vous êtes sans ignorer qu’il y a des journalistes qui se sont hissés à de plus hautes charges des institutions sportives tant au niveau organisationnel qu’au niveau de la pratique. Nous voulons qu’à travers ces instants d’échange, vous puissiez trouver notre considération à ce que nous voulions dorénavant établir des échanges permanents entre vous et la Fecofa. La Dtn est le lieu par excellence où l’on peut tout connaître de la conception, de l’organisation et de la pratique du football en RDC », a-t-il rappelé.

De son côté le directeur technique national adjoint, Médard Lusadisu a renseigné les journalistes sur les rôles de la Dtn qui a pour mission de former les cadres, former les jeunes talents, organiser des compétitions amateurs et de haut niveau. Il a également signifié que, la Dtn travaille en synergie avec la le secrétariat général de la Fédération. Elle travaille aussi avec les entraîneurs des équipes nationales .

Concernant, la relation entre la Dtn et les équipes nationales, il existe deux relations : horizontale et verticale. La première, c’est avec des entraîneurs des équipes nationales seniors (A), c’est à dire la Dtn vient en appui en cas de besoin, elle n’as pas d’injonction à donner. Mais par contre, dans le cas de la relation verticale avec les équipes d’autres catégories, c’est la Dtn qui impose tout : système de jeu, temps d’entraînement, etc.

Selon Médard Lusadisu, la Dtn travaille aussi sur l’aspect âge des joueurs, qui depuis plusieurs années dérange le football africain. Il promet que dans les jours à venir la Fecofa va mettre en place des mécanismes pour arrêter cette pratique de mentir sur l’âge dès le début de carrière d’un footballeur. Il a aussi rappelé l’importance du football scolaire. Il promet de relancer ce projet en commençant par former les enseignants à l’enseignement du football.

Concernant, l’amendement du loi du jeu, Médard Lusadisu avait laissé la place, à l’arbitre international Olivier Safari qui a expliqué le pourquoi de ces amendements pendant la période du Covid-19.

Il faut noter que 2 lois seulement ont été modifiées à la reprise du football en cette période de Covid-19. Il s’agit de la loi : 3 ( les joueurs). La FIFA a désormais opté pour 5 changements au cours d’un match. On passe donc de 3 à 5. La Fifa a estimé que pendant la trêve due à la Covid-19, les joueurs ne se sont pas entraînés comme il faut, et le risque de blessure est élevé.

Loi 7 ( durée d’un match), a été également touchée. La durée d’un match reste à 90 minutes, mais la Fifa a ajouté deux temps de pause appelé : pause de rafraîchissement, hormis la mi-temps. C’est-à-dire entre la 25e et 35e minutes et entre 70e et 80e minutes, l’arbitre doit arrêter le match pendant une minute pour permettre aux joueurs de se rafraîchir.

Notons que cette formation a duré deux heures par groupes.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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