À la Une
FC Renaissance : vraie-fausse démission de Mukuna, forfait devant Mont Bleu. Déjà le déclin ?
Plus rien ne marche au sein du Football Club Renaissance du Congo après la vraie-fausse démission de son président, l’évêque Pascal Mukuna, cette équipe vient encore de perdre par forfait devant Mont Bleu, ce dimanche 14 octobre au stade Tata Raphaël dans un match comptant pour la cinquième journée de la 24 ème édition de la Ligue nationale de football.
Les arbitres ont purement et simplement constaté l’absence de l’équipe Orange sur l’aire de jeu, alors que Mont Bleu était sur le terrain. Mieux, les ultras supporters de Renaissance surnommés “les jamais sans vous” y étaient aussi.
L’arbitre, quant à lui, a patienté durant 15 minutes réglementaires avant de siffler la fin du match.
La vrai-fausse démission de Pascal Mukuna
Après plusieurs remous, le pasteur et co-fondateur du Football Club Renaissance, Mukuna avait annoncé sa démission du poste du président de club le jeudi 11 octobre au cours d’une réunion extraordinaire avec les sectionnaires de l’équipe à la permanence du Club sur avenue Mavungu, dans la commune de Bandalungwa.
Pour lui, il est temps pour les supporters de se prendre en charge pour soutenir la poursuite du championnat en engageant toutes les dépenses comptant pour la gestion quotidienne de l’équipe.”
Une démission que les présidents des sections ont rejetée.
Vers son déclin ?
Juste après cette fameuse démission, l’équipe perd contre Mont Bleu par forfait alors que cette équipe n’a enregistré qu’un seul point depuis le début de cette saison en Ligue nationale de football.
Rappelons-le, Renaissance du Congo avait déjà perdu deux rencontres face à Rangers (0-2) et TP Mazembe (0-6), et a réalisé un match nul de 0-0 face aux monstres du Dragon Bilima.
Et le mercredi 17 octobre, le FC Renaissance va rencontrer le Daring Club Motema Pembe , un adversaire de taille à apprendre avec beaucoup plus de sérieux.
Face au quiproquo observé autour de ce club, l’opinion se demande si ce n’est pas déjà le déclin de équipe populaire de Kinshasa? Difficile d’y répondre pour l’instant.
D’ores et déjà, les “Jamais sans vous” sont appelés à l’unité pour sauver cette équipe qui peut encore donner le goût d’aller vivre des spectacles aux différents stades de la RDC. Perdre cette jeune équipe de 4 ans seulement d’existence serait défavorable au football congolais.
À bon entendeur …
CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
There is no ads to display, Please add some