Connect with us

À la Une

FC Renaissance : Pascal Mukuna tient mordicus au départ du comité Mandala

Published

on

Le président du Conseil d’administration du Football Club Renaissance du Congo Pascal Mukuna ne lâche pas prise, après sa dernière sortie médiatique au cours de laquelle il a demandé à la Ligue nationale de football (Linafoot) d’étudier la pétition des joueurs contre l’actuel comité sportif dirigé par Willy Mandala. Le pasteur et évêque de l’Assemblée chrétienne de Kinshasa (ACK) et fondateur du club orange de la capitale tient mordicus à écarter le comité Mandala.

Le vendredi 7 janvier 2022, l’homme franc-parler a réitéré sa demande auprès de la Linafoot. Il a déploré la mauvaise gestion du comité que dirige Willy Mandala, il a fustigé le traitement réservé aux joueurs et a appelé la Linafoot a étudié la pétition des joueurs afin de demettrer le comité en place.

« Ce que nous déplorons avec le comité Mandala, l’équipe est d’abord mal gérée, les joueurs qui peuvent faire que l’équipe gagne sont en train de souffrir. Ils sont entre les mains de quelq’un qui ne sait pas où commencer. Ce comité doit disparaitre. Les conditions des joueurs ne sont pas bonnes. Mais je déplore juste que la Ligue ne privilégie pas l’intérêt des joueurs, même si les gens se réconcilient aujourd’hui ce comité ne fait rien », a-t-il fustigé.

Et il a ajouté : « Renaissance ne peut pas aller au stade avec des motos, ils veulent que cette équipe disparaisse… La Linafoot ne fait pas bien les choses, moi j’ai été victime de cette même Ligue. Je suis en train de lutter pour la bonne marche du club, je lutte pour que le comité fasse bien son travail comme à notre époque. À Lubumbashi, Renaissance a été logé dans un chantier, je ne veux pas voir mon équipe souffrir », a-t-il ajouté.

Notons-le, plus de 30 joueurs de Renaissance ont signé une pétition contre le comité Willy Mandala, en indiquant qu’ils ne sont pas bien traités, et qu’ils veulent le départ de ce dernier. Mais la Linafoot n’a pas encore tranchée sur ce cas et appelle les parties concernées à se mettre autour d’une table pour dissiper les malentendus. Affaire à suivre !

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Published

on

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

Spread the love
Continue Reading