À la Une
Fayulu – Matungulu : rupture consommée !

L’information a surpris le microcosme politique national. Haut cadre de la plateforme « Lamuka », Freddy Matungulu, directeur retraité de la Banque Mondiale, a accepté la main tendue de Félix Tshisekedi qui l’a désigné comme représentant de la RDC, du Burundi, du Cameroun, du Congo/Brazzaville, de la République Centrafricaine et du Tchad à la Banque Africaine de Développement(BAD).
Dans un communiqué de presse daté du 10 juillet 2019 et portant la
signature de l’intéressé ainsi que le label de son parti politique «
Congo Na Biso », Freddy Matungulu Ilankir a attesté qu’il va siéger à la BAD, en qualité d’Administrateur, pendant trois ans, pour y assurer la défense des intérêts de la RDC (République Démocratique du Congo)
et des cinq Etats « actionnaires » dont il est devenu le mandataire.
Alors qu’il a une expertise avérée pour occuper ce poste, Freddy
Matungulu, ancien haut fonctionnaire international au sein des institutions de Breton Wood et ancien ministre de l’Economie, Budget et Finances dans le premier gouvernement de Joseph Kabila (2001-2003), paraissait plutôt, dans l’opinion, comme un des indécrottables leaders de Lamuka accrochés à la lutte pour la « vérité des urnes ». Mais, son acceptation à l’offre de Félix Tshisekedi équivaut, sans nul doute, à une rupture avec Martin Fayulu Madidi et la plateforme Lamuka dont il avait soutenu la candidature à l’élection présidentielle du 30
décembre 2018.
A la lumière du communiqué de presse signé par Freddy Matungulu qui se réjouit du choix porté sur sa personne par le Chef de l’Etat et lui exprime toute sa « gratitude », saluant, par ailleurs, l’esprit « d’ouverture » de Félix Antoine Tshisekedi, ainsi que « sa volonté de privilégier l’intérêt supérieur de l’Etat et de rassembler les
Congolais, au-delà des clivages et affrontements politiques si
nuisibles à la Nation », il y a lieu de conclure que la rupture est consommée entre Martin Fayulu et lui.
Il convient de noter qu’avec les départs de Freddy Matungulu et
Antipas Mbusa Nyamuisi, le flou entretenu par Jean-Pierre Bemba, et la
scission non annoncée de Lamuka (aile Katumbi et aile Fayulu), l’on se
demande que reste-t-il encore de cette coalition née à Genève l’an
dernier ? La question reste posée.
Ci-dessous le communiqué de presse de Freddy Matungulu Ilankir
Le 30 juin 2019, le mandat triennal d’Administrateur de la banque
Africaine de Développement (BAD) pour le Burundi, le Cameroun, la
République du Congo (Brazzaville), la République centrafricaine, la
République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad est arrivé à terme.
Ce mandat qui était porté par le Cameroun pendant les trois dernières
années revient désormais à notre pays, la RDC, qui l’exercera au cours
des trois prochaines années.
Soucieux de s’assurer de la bonne représentation de notre pays auprès
de cette grande institution finacière continentale, il a plu à SEM le
Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de me désigner
pour assumer le mandat confié à la RDC. En tant qu’Administrateur,
j’aurai à défendre au Conseil d’Administration de la BAD les intérêts
de la RDC et des cinq autres pays d’Afrique centrale cités ci-dessus,
tous actionnaires de l’institution.
J’ai répondu favorablement à l’appel et souhaite dire ma gratitude au
Président de la République qui, par cet acte d’ouverture, réaffirme sa
volonté de privilégier l’intérêt supérieur de l’Etat et de rassembler
les Congolais au-delà des clivages et affrontements politiques si
nuisibles à la Nation.
Ce nouvel engagement international me réimpose des devoirs de réserve.
J’entends dès lors prendre une distance conséquente de mes activités
politiques militantes, y compris dans Lamuka, pour me consacrer en
priorité à l’effort collectif attendu de moi à la BAD, pour le bien de
la RDC et de l’Afrique.
Fait à Abidjan, République de Côte d’Ivoire Le 10 juillet 2019
Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Kasumbalesa : La décision du chef Kombo contre la communauté Kasaïenne levée, pari gagné pour le député national Anaclet Kabeya

Le chef du groupement de Kombo, secteur de Balamba, territoire de Sakania, vient de mettre un terme aux décisions prises contre la communauté kasaienne vivant dans sa juridiction. Celle-ci interdisait l’enterrement des Kasaïens au cimetière de Kasumbalesa village et la consommation de l’eau de Balamba.
La levée de toutes ces mesures est intervenue ce lundi 27 novembre 2023 grâce à l’implication personnelle du député national Anaclet Kabeya, sous l’accompagnement du représentant du chef de l’État dans le Grand Katanga, Michel KABWE MWAMBA.
C’est la cour royale du chef de groupement Kombo qui a servi de cadre à cet échange a bâton rompu, entre le chef Kombo et la délégation conduite par l’honorable Anaclet Kabeya.
Au nom de la population, toutes les communautés confondues, Anaclet Kabeya a demandé pardon au chef Kombo pour les échauffourées à la base de ces décisions occasionnant plusieurs dégâts matériels importants.
” Nous venons, au nom de la population solliciter le pardon du chef Kombo, révoltée par le comportement incivique des certains compatriotes. Nous lui remercions pour la levée de toutes les mesures prises à l’endroit d’une communauté. J’invite la population au respect des autorités coutumières. Faisons la politique dans la tolérance, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a besoin de la paix et de la cohésion nationale”, a-t-il martelé.
Dans la nouvelle décision portant la prise des mesures, le chef de groupement de Kombo exhorte la communauté kasaienne au respect du pouvoir coutumier, en insistant sur les conséquences de toutes ces mesures envers les récalcitrants.
Dépêché aussi sur place, le général FARDC EDDY YRUNG KAPEND insiste sur le renforcement de sécurité, tout en condamnant les mesures prises par le chef de groupement Kombo, promet de mettre la main sur toute personne qui marchera à l’encontre des lois de la République.
Joseph MALABA/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some