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FAUX : La photo de Mme Alissa KHADIDJA, épouse de l’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo, avec un visage défiguré n’a pas été prise le jour de sa mort !

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Cette photo postée, le 15 avril 2024, sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, tiktok,…), prétendant être prise le jour du décès de madame Alisa Khadidja, dimanche, 14 avril 2024, est FAUSSE.

Le dimanche 14 avril 2024, la toile s’est enflammée à cause de mort d’une femme malgache, épouse d’un ancien vice-ministre des Hydrocarbures et membre du PPRD, Moussa Mondo, de suite de ses blessures.

Sur la page facebook d’un certain Sam Kalambay, on peut lire : « MOUSSA MONDO, Jeune cadre du PPRD et ancien vice-ministre des Hydrocarbures, vient de tuer sa femme au nom de KHADIDJA ALISA, un sujet malgache, après l’avoir tabassé violemment pour l’amener secrètement au Centre Hospitalier Initiative Plus (CHIP) sur l’avenue de la Libération (Ex 24 novembre) où elle a rendu l’âme suite aux coups reçus ».

La même source argumente son post grâce à cette image et celle-ci. Le congoactu.net publie, le 14 avril dans sa une : « RDC : un ancien ministre arrêté pour meurtre de sa femme ! » avec illustration, cette photo.

L’agence congolaise de presse, ACP, a utilisé la même photo pour illustrer son contenu publié pour un article, elle écrit : « Kinshasa : la persistance des violences domestiques dénoncée par un défenseur des droits humains », sans faire allusion à la mort de madame Khadidja.

Arrêté, le 14 avril 2024, après la mort de sa femme, M. Moussa Mondo ne reconnait pas avoir violenté son épouse le jour de sa mort. Malgré la condamnation à 20 ans de prison ferme pour homicide intentionnel, le média en ligne indépendant CONGOPROFOND.NET souhaite, grâce à son équipe des vérificateurs numériques (fact-checkers), apporter des lumières sur certaines allégations et précisions sur les photos postées sur les réseaux sociaux.

À cet effet, les recherches d’images inversées menées sur google lens et yandex, ont démonté que la photo qui a conduit à l’arrestation de monsieur Moussa Mondo, montrant une femme à visage défiguré, n’a pas été prise le jour du décès de l’épouse de l’ancien vice-ministre.

La vérification numérique livre d’autres vérités sur la photo de la victime qui est décédée de suite de ses blessures, selon les informations recoupées dans plusieurs plateformes numériques. Ce qui intéresse l’équipe de congoprofond.net, c’est la nouvelle photo publiée par www.ouragan.cd et www.apic-tv.net

« Le décès tragique de Mme Alisa Khadidja, de nationalité malgache, des suites de coups et blessures infligés par son mari, Moussa Mondo, ancien vice-ministre des Hydrocarbures, suscite un tollé général », publie ouragan.cd, le 17 avril 2024, cette fois-ci avec une autre photo d’illustration.

Autre média en ligne, autre source, https://apic-tv.net/ titre : « Kinshasa : Khadidja Alisa reçoit des coups violents de son mari, l’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo, sous la coalition FCC-CACH et succombe à ses blessures à l’hôpital ». Cette source poste la photo d’Alisa, sur le lit d’hôpital.

Condamné à 20 ans de prison ferme pour homicide intentionnel, l’ancien vice-ministre du PPRD, nie d’avoir violenté sa femme avant sa mort. L’équipe de vérificateurs des faits de congoprofond.net a identifié  AWESOME A70, la marque de l’appareil téléphonique qui avait pris la photo devenue virale.

La photo postée et causant l’arrestation immédiate et la condamnation expéditive de Moussa Mondo, prétendant être prise le jour de la mort de madame Alisa Khadidja est FAUSSE.

Il n’y a plus rien à faire après qu’il soit condamné, oui, mais la vérité doit être rétablie. Les circonstances de la mort de Khadidja doivent être élucidées : causes endogènes ou exogènes ?

Cette vérification des faits a été rédigée par Justin-Robben DIASILUA K., vérificateur des faits, sous la direction de Tchèque BUKASA, Directeur Général de Congoprofond.net.

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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