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Exclusif : Zoom sur Jean Hervé Mbelu, le nouveau patron de l’ANR !

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Le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, vient de nommer, ce vendredi 10 décembre, sur ordonnance présidentielle, le nouvel administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignements ( ANR), le professeur Jean Hervé Mbelu, ainsi que son adjoint, Robert Bindele.

Administrateur général adjoint de l’ANR depuis 2 ans, il succède à son ancien titulaire Justin Inzun Kakiak, qui lui était ancien numéro 2 de Kalev Mutond, sous sanction de l’UE et toujours en cavale.

Qui est Jean Hervé Mbelu ?

Des sources contactées par CONGOPROFOND.NET renseignent que le nouveau promu venait de défendre sa thèse de doctorat en Sciences politiques à l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Ancien vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, professeur associé à l’Unikin, il est originaire de Kabeya-Kamuanga dans le Kasaï Oriental.

Deux fois aussi conseiller au Ministère de l’Intérieur, directeur de cabinet des AG Mira Ndjoku et Daruwezi, il fut REDOC ville de Kinshasa, Administrateur de l’ANR sous KALEV.  Nommé par ordonnance présidentielle par Joseph Kabila Kabange à l’époque de KALEV, il avait demandé de quitter la direction générale pour travailler vers le Palais de marbre à la direction de la sécurité de l’Intérieur.

Avant d’entrer activement en politique, Jean-Hervé Mbelu Biosha fut assistant à l’Université de Kinshasa et militant des Droits de l’Homme. Il a œuvré activement dans la Société civile qu’il a représentée au Dialogue Intercongolais.

Il a été désigné député national en 2003 pour le compte de la Société civile lors de la transition congolaise de 2003 à 2006. Il sera par la suite nommé vice-gouverneur chargé des questions économiques et financières de la Province Ville de Kinshasa.

Il a été conseiller au ministère de l’Économie nationale et du Commerce et expert des questions politiques et sécuritaires pour le compte du Gouvernement de la République démocratique du Congo.

Créée officiellement le issions :

  • la recherche, la centralisation, l’interprétation, l’exploitation et la diffusion des renseignements politiques, diplomatiques, stratégiques, économiques, sociaux, culturels, scientifiques et autres intéressant la sûreté intérieure et extérieure de l’État;
  • la recherche et la constatation, dans le respect de la loi, des infractions contre la sûreté de l’État;
  • la surveillance des personnes ou groupes de personnes nationaux ou étrangers suspectés d’exercer une activité de nature à porte atteinte à la sûreté de l’État;
  • la protection de l’environnement politique garantissant l’expression normale des libertés publiques, conformément aux lois et règlements;
  • l’identification dactyloscopique des nationaux;
  • la recherche des criminels et autres malfaiteurs signalés par l’organisation internationale de la police criminelle, INTERPOL;
  • la collaboration à la lutte contre le trafic de drogue, la fraude et la contrebande, le terrorisme, la haute criminalité économique ainsi que tous autres crimes constituant une menace contre l’État ou l’humanité.

Elle a eu successivement plusieurs noms depuis l’indépendance :

  • La Sûreté nationale (SN) : 1960-1970
  • Centre national de documentation (CND) : 1970-
  • Agence nationale de documentation (AND) : 
  • Service national d’intelligence et de protection (SNIP) : -1996
  • Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) : 1996-.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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