À la Une
EPST : reprise imminente des négociations entre gouvernement et banc syndical des enseignants

Le rentrée scolaire 2021-2022, sur toute l’étendue de la République, a été secouée par la grève des enseignants des écoles publiques.
Depuis le 04 octobre 2021, les activités scolaires, dans le secteur public, tournent au ralenti, dans quelques écoles et sont au point mort dans bon nombre d’écoles. A la base de cette situation: le mécontentement des enseignants qui n’ont pas obtenu des réponses satisfaisantes à leurs revendications auprès de leur employeur qui est l’Etat.
Rappelons qu’une commission paritaire, entre gouvernement et banc syndical des enseignants, avait eu lieu à Kinshasa, du lundi 27 au mercredi 29 septembre derniers, autour des revendications des enseignants.
Fort malheureusement, elle avait accouché d’une souris. Les partenaires s’étaient séparés en queue de poisson.
Dans le but de relancer les négociations avec les enseignants, pour trouver une solution à cette grève, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Mwaba Kazadi, vient de poser le problème au Conseil des ministres, de ce vendredi 15 octobre 2021.
Dans le compte-rendu de cette vingt-quatrième réunion du Conseil des Ministres, le porte-parole du gouvernement, a déclaré ce qui suit : » En vue de consolider et de pérenniser la gratuité de l’Enseignement primaire et de mettre fin à la grève des enseignants, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a fourni aux membres du gouvernement, quelques informations assorties des propositions de solutions ».
Toujours, selon ce compte-rendu, Tony Mwaba Kazadi avait déploré le caractère illégal de cette grève, qui a comme toile de fond, le paiement du deuxième et du troisième paliers, ainsi que la prise en charge des Nouvelles Unités.
Il a, enfin, sollicité et obtenu du gouvernement, peut-on lire dans ce compte-rendu, la signature d’un arrêté interministériel avec les ministères concernés par cette question, pour la reprise des négociations interrompues, en vue d’une année scolaire apaisée.
Néanmoins, il y a lieu de s’interroger sur l’application effective des décisions prises en Conseil des ministres.
Lors de la dixième réunion du Conseil des ministres du 02 juillet 2021, Tony Muaba avait posé les mêmes problèmes, notamment les deuxième et troisième paliers, c’est-a-dire l’ajout de 100.000 fc à chaque enseignant, ainsi que la prise en charge des Nouvelles Unités.
Son rapport a été adopté, lors de ce Conseil et les décisions prises sont malheureusement restées lettre morte…jusqu’à ce jour !
Avec les prochaines négociations, pourra-t-on assister à un dénouement de la crise ? L’avenir nous en dira davantage. Wait and see.
Jules KISEMA/Congoprofond.net
À la Une
Sud-Kivu : 17 civils massacrés par la coalition RDF-AFC/M23, l’armée dénonce un « pogrom »

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé, dans un communiqué publié ce lundi 23 juin, le massacre de 17 civils survenu la veille, dimanche, dans le village de Munzinzi, territoire de Walungu, province du Sud-Kivu.
Selon l’armée congolaise, l’attaque a été perpétrée vers 18h30 par les rebelles de la coalition RDF–AFC/M23. Outre les morts, plusieurs habitations ont été incendiées, contraignant des dizaines d’habitants à fuir dans la panique vers les camps militaires pour se réfugier.
« La population a été accusée de collaboration avec les Forces armées et les Wazalendo par l’ennemi, après les échecs cuisants et les lourdes pertes qu’il a subis en tentant d’attaquer les positions des forces loyalistes. Les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance », déclare le communiqué signé par le général-major Ekenge Bomusa Efomi.
Le haut gradé rassure que les FARDC poursuivront leurs efforts pour protéger les civils et combattre les violences imposées par les groupes armés dans l’Est du pays.
WTK/CONGOPROFOND.NET