Economie
Entrepreunariat: le projet TRANSFORME plaide pour la signature de l’arrêté portant leur création
C’est au cours de la 6ièm réunion du comité Technique de suivis provincial (CTSP) du projet Transforme, ce vendredi 21 juin 2024, que les membres dudit projet ont plaidé auprès de l’autorité présente pour la signature de l’arrêté portant leur création.
Le représentant du commissaire provincial, les représentants des structures privées et publics, ainsi que les membres du projet <Transforme>, tous ont formé partie prenante à ce rendez-vous trimestriel.
Au cours de cette réunion il a été question d’évaluer l’impact de l’activité précédente concernant l’enregistrement des femmes entrepreneures ainsi que la gestion de multiple plaintes issu de ladite activité : «ce comité de suivis qui ce tient aujourd’hui, il a été question que nous fassions l’évaluation de l’activité faite sur l’enregistrement des femmes, voir comment élaguer les possibles mouvements de révolte pour les femmes entrepreneures non encore visitées», a déclaré la cheffe d’antenne Kinshasa, Mimi Mondjaka.
En dehors de cet ordre du jour, la cheffe d’antenne de Kinshasa a profité de la présence du représentant du gouvernorat pour plaider pour la signature de l’arrêté portant création du projet qui, jusque-là, traîne dans les tiroirs de l’hôtel de ville.
Présent pendant la réunion, le directeur de cabinet du commissaire général en charge de moyennes et petites entreprises a martelé sur l’importance de la réunion de ce jour qui va permettre d’examiner toutes les préoccupations nécessaires, afin d’y trouver des solutions.
A noter que le projet TRANSFORME est soutenu par la Banque mondiale. Ce dernier vise à fournir un ensemble d’interventions qui va renforcer le vivier d’une nouvelle génération de et d’entrepreneurs, en particulier les femmes, PME, mais aussi améliorer l’accès au financement pour soutenir les opportunités de croissance des PME performantes.
Dorcas Ntumba / Congoprofond.net
There is no ads to display, Please add some
Economie
La vulnérabilité du Rwanda : Le talon d’Achille exposé
Dans un monde où les nations cherchent stabilité et croissance, le Rwanda, souvent applaudi pour sa renaissance économique post-génocide, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Sous le vernis de son développement apparent, se cache une réalité crue : un pays extrêmement pauvre, croulant sous une dette colossale et dépendant désespérément de l’aide internationale.
Le soutien insidieux du Rwanda à ce que d’aucuns appellent abusivement rebelles et qui sont en réalité ses propres émanations pour opérer dans l’est de la République Démocratique du Congo met en lumière ses ambitions économiques et territoriales, tout en exposant son talon d’Achille. Il s’agit de son ambition déguisée en solidarité, de son obsession pour les riches terres congolaises du Kivu.
Derrière les discours officiels de solidarité régionale se dissimule une réalité plus sordide : les campagnes incessantes du Rwanda en RDC sont motivées par des visées économiques et territoriales. Sous le prétexte de défendre ses intérêts, le Rwanda alimente un conflit qui non seulement déstabilise la région mais aussi menace de dévorer ses maigres ressources. C’est un pays sous perfusion vivant au crochet des autres.
Cette alliance avec les terroristes du RDF/M23 n’est qu’une manœuvre pour s’accaparer des ressources minières et étendre son influence territoriale. Le Fonds Monétaire International (FMI) et S&P Global Ratings ont tiré la sonnette d’alarme. Les conséquences économiques de cette politique belliqueuse pourraient être désastreuses pour un Rwanda déjà accablé par une dette vertigineuse.
Le FMI prévient que le soutien continu aux terroristes du RDF/M23 pourrait entraîner un retour de bâton économique, exacerbant la dette publique et freinant une croissance déjà vacillante. Les conséquences pourraient être cataclysmiques pour une nation dont l’économie survit grâce à des perfusions financières internationales. L’aide internationale est une épée de Damoclès.
Le Rwanda risque de perdre plus d’un milliard de dollars d’aides internationales si la situation sécuritaire ne s’améliore pas. Des bailleurs de fonds influents, dont le Royaume-Uni, s’inquiètent de l’impact croissant de l’instabilité régionale sur les efforts humanitaires. Cette aide, essentielle pour maintenir à flot une économie fragile, pourrait être retirée, laissant le Rwanda dans une impasse économique dangereuse.
L’invasion déguisée du Rwanda en RDC sous le couvert du M23 ne fait qu’envenimer un conflit déjà complexe, déclenchant des tensions croissantes au niveau international. Alors que les appels à un règlement pacifique se multiplient, le soutien inébranlable du Rwanda aux rebelles alimente une spirale de violences aux conséquences économiques potentiellement catastrophiques pour le pays.
Le Rwanda se trouve à un carrefour critique. Poursuivre cette politique agressive en RDC pourrait bien être le début de sa chute économique. Le pays doit choisir entre persister dans cette voie périlleuse ou repenser sa stratégie pour assurer un avenir stable et prospère pour ses citoyens. En refusant de reconnaître et de corriger ses erreurs, le Rwanda risque de voir son rêve de développement s’effondrer comme un château de cartes.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
There is no ads to display, Please add some