Economie
Entrepreunariat: le projet TRANSFORME plaide pour la signature de l’arrêté portant leur création
C’est au cours de la 6ièm réunion du comité Technique de suivis provincial (CTSP) du projet Transforme, ce vendredi 21 juin 2024, que les membres dudit projet ont plaidé auprès de l’autorité présente pour la signature de l’arrêté portant leur création.
Le représentant du commissaire provincial, les représentants des structures privées et publics, ainsi que les membres du projet <Transforme>, tous ont formé partie prenante à ce rendez-vous trimestriel.
Au cours de cette réunion il a été question d’évaluer l’impact de l’activité précédente concernant l’enregistrement des femmes entrepreneures ainsi que la gestion de multiple plaintes issu de ladite activité : «ce comité de suivis qui ce tient aujourd’hui, il a été question que nous fassions l’évaluation de l’activité faite sur l’enregistrement des femmes, voir comment élaguer les possibles mouvements de révolte pour les femmes entrepreneures non encore visitées», a déclaré la cheffe d’antenne Kinshasa, Mimi Mondjaka.
En dehors de cet ordre du jour, la cheffe d’antenne de Kinshasa a profité de la présence du représentant du gouvernorat pour plaider pour la signature de l’arrêté portant création du projet qui, jusque-là, traîne dans les tiroirs de l’hôtel de ville.

Présent pendant la réunion, le directeur de cabinet du commissaire général en charge de moyennes et petites entreprises a martelé sur l’importance de la réunion de ce jour qui va permettre d’examiner toutes les préoccupations nécessaires, afin d’y trouver des solutions.
A noter que le projet TRANSFORME est soutenu par la Banque mondiale. Ce dernier vise à fournir un ensemble d’interventions qui va renforcer le vivier d’une nouvelle génération de et d’entrepreneurs, en particulier les femmes, PME, mais aussi améliorer l’accès au financement pour soutenir les opportunités de croissance des PME performantes.
Dorcas Ntumba / Congoprofond.net
Economie
Afrique de l’Ouest : Hermione Bolumbe propose 3 axes majeurs pour lutter contre la criminalité financière qu’elle qualifie de « cancer transfrontalier »
La députée nationale de Mont-Amba, Hermione Bolumbe, a pris part au dialogue parlementaire régional consacré à la lutte contre le blanchiment des capitaux et la récupération des avoirs en Afrique de l’Ouest, organisé du 24 au 26 novembre 2025 à Abidjan en collaboration avec l’UNODC. Dans son allocution, elle a rappelé l’urgence d’une coordination régionale face aux flux financiers illicites qui privent les États africains de ressources vitales pour leur développement.
L’élue congolaise a qualifié la criminalité financière de « cancer transfrontalier », soulignant que les milliards détournés chaque année se traduisent directement par l’absence d’hôpitaux équipés, d’infrastructures essentielles et par une sécurité fragilisée. Pour elle, il est indispensable que les pays de la région adoptent des solutions communes afin d’endiguer ce fléau qui affaiblit durablement les économies nationales.

Premier axe de sa proposition : harmoniser les législations. Hermione Bolumbe appelle à la mise en place d’un cadre juridique régional uniformisé, fondé sur l’intégration rapide des directives CEDEAO/UEMOA et sur la confiscation non pénale des avoirs mal acquis. « Il faut frapper le crime organisé au portefeuille », a-t-elle insisté, estimant que seule une réponse législative cohérente permettra d’assécher les circuits criminels.
Le deuxième axe porte sur la mutualisation des moyens. La députée exhorte les États à investir dans la formation d’enquêteurs et de magistrats spécialisés, tout en encourageant le partage de plateformes technologiques entre les cellules de renseignements financiers (CRF). Selon elle, aucune stratégie régionale ne peut réussir sans des ressources techniques et humaines communes.

Enfin, Hermione Bolumbe invite les Parlements à renforcer leur pouvoir de contrôle pour garantir le recouvrement effectif des avoirs détournés. Elle plaide pour une reddition de comptes transparente : combien de biens ont été récupérés et à quoi sont affectées ces ressources ? Pour la députée, ces fonds doivent impérativement revenir aux populations afin de financer la sécurité, les services publics et la lutte contre la pauvreté.
Exaucé Kaya
