À la Une
Elu du territoire de Boende :Le professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli très réceptif aux doléances de l’asbl « ASOWINI »

En ce jour du Seigneur, le dimanche 11 août 2024, une cohorte des ressortissants du secteur de Wini regroupés au sein del’association « ASOWINI » est venue alerter leur leader, en l’occurrence, le Rapporteur de l’Assemblée nationale, sieur Jacques Djoli Eseng’Ekeli, sur le drame que vit, depuis un certain temps, cette frange de la population du territoire de Boende dans la province de la Tshuapa. Une insécurité grandissante est observée dans ce coin pays de la même ampleur que le phénomène Mobondo qui sème terreur et désolation dans une autre partie de la RDC.
Réélu plusieurs fois dans le territoire de Boende, le Professeur Jacques Djoli a prêté une oreille attentive à ses hôtes du jour. Dans les moindres détails, ce groupe d’originaires du secteur de Wini a planché sur le phénomène Nkuse qui s’apparente à celui qui sévit dans la province de Maï-Ndombe. De quoi s’agit-il ? Comme quasiment partout ailleurs, la population de Wini vit de l’agriculture et de la pêche. Tout le monde sait que les cours d’eau sont innombrables dans le Grand Equateur, plus particulièrement à la Tshuapa. Suite au phénomène Nkuse, les gens ne savent plus traverser la rivière, ni cultiver leurs champs. Pourtant Wini est secteur à vocation agricole. La famine est la conséquence logique de ce désastre.
Les interlocuteurs du Rapporteur de l’Assemblée nationale ont également déploré l’absence totale de l’autorité de l’Etat dans l’espace Lokalo où le banditisme juvénile gagne du terrain. Hormis l’insécurité, « ASOWINI » a fait part au chouchou des électeurs du territoire de Boende d’autres doléances qui rendent pénible la vie à Wini, notamment le chômage dans le milieu des jeunes de même que la non-mécanisation des enseignants dans la Sous-Division de Likete. L’assistance à apporter aux étudiants issus de ce secteur qui se retrouvent à Kinshasa ainsi que le parachèvement des travaux de construction initiés par l’Honorable Jacques Djoli dans son fief électoral étaient aussi au cœur de ces échanges en cette journée dominicale.
Cette sonnette d’alarme n’a pas laissé indifférent le Rapporteur de la Chambre basse du Parlement de la RDC. Jacques Djoli a promis, à son tour, de peindre ce tableau sombre à qui de droit en vue de trouver rapidement des solutions idoines. Aussi, dans le cadre de ses vacances parlementaires, envisage-t-il de se rendre dans sa circonscription électorale afin de palper du doigt ce phénomène Nkuse. Dans l’entre-temps, il ne ménage aucun effort pour trouver des partenaires qui peuvent relancer l’agriculture et booster le développement de cette partie du territoire national.
Il sied de rappeler que le territoire de Boende comporte quatre secteurs, à savoir : Djera, Lofoy, Bolua et Wini. Il s’y prépare un accueil chaleureux pour ce digne fils qui a réalisé le meilleur score à l’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Sans nul doute, cet élu national va porter un message de paix, d’unité et de cohésion à ses nombreux électeurs qui, comme lui, se rangent derrière la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi : « Le peuple d’abord ! »
James Mpunga Yende
À la Une
Braquages en série à Lemba : Une police dépassée face à l’insécurité galopante

Depuis trois ans, la commune de Lemba, autrefois considérée comme relativement paisible au cœur de Kinshasa, est devenue le théâtre récurrent de braquages spectaculaires. Ces actes criminels, souvent commis en plein jour, se sont multipliés sous le regard impuissant, voire complice, d’une police de plus en plus critiquée pour son inefficacité.
Le dernier épisode en date illustre crûment cette dérive sécuritaire : ce lundi 28 avril 2025, aux alentours de 16 heures, un commerce situé à Lemba Terminus a été violemment attaqué par des individus armés. Ce braquage a de quoi choquer d’autant plus qu’il s’est produit à quelques mètres seulement d’un poste de police censé garantir la sécurité des riverains et des commerçants.
Pour les habitants de Lemba, ce nouvel incident n’est qu’un triste écho d’une réalité désormais banalisée. « Nous ne sommes plus en sécurité, même en plein jour et sous les yeux de ceux qui sont censés nous protéger », témoigne un commerçant du quartier, visiblement écoeuré.
Depuis 2022, Lemba a connu une série de braquages visant tantôt des boutiques, tantôt des cambistes, souvent sans qu’aucune arrestation sérieuse ne soit enregistrée. Les braqueurs agissent avec un sang-froid inquiétant, comme s’ils savaient d’avance qu’ils bénéficieraient d’une impunité totale. Comment expliquer qu’un commerce puisse être attaqué à proximité immédiate d’un poste de police sans que les agents n’interviennent rapidement ? À Lemba, la question ne fait plus débat : pour beaucoup, la police est non seulement inefficace, mais parfois soupçonnée de collusion avec les malfrats.
Face à la recrudescence de ces attaques, les autorités locales restent étrangement silencieuses, se contentant de promesses vaines après chaque drame. Pendant ce temps, l’insécurité s’enracine, forçant les commerçants à vivre dans la peur et parfois à recourir à des moyens privés pour assurer leur protection.
La situation de Lemba est un reflet inquiétant d’une réalité plus large : tant que l’impunité prévaudra, tant que la police restera passive-ou pire, complice-la sécurité des citoyens de Kinshasa restera un mirage lointain.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET