À la Une
Élections du gouverneur au Haut-Uélé: les Nangaa dans l’oeil du cyclone !
Ceux qui ont assisté à la plénière de ce lundi 08 avril à l’Assemblée provinciale du Haut-Uélé peuvent maintenant comprendre pourquoi toute la campagne du candidat Christophe Nangaa n’avait jusqu’ici consisté que dans l’invention des légendes d’infamie contre le candidat du Front Commun pout le Congo( FCC) et gouverneur de province sortant, Jean-Pierre Lola Kisanga. Lorsqu’on ne le calomniait pas sans fondements, ce sont carrément des noms d’oiseaux que l’industrie des fake news de la famille Nangaa répandait aux quatre vents pour noyer le « chien » du FCC accusé de toute sorte de rage.
En face d’un docteur Lola Kisanga au faîte de sa maestria, il y avait ce lundi 08 avril 2019 en plénière un Christophe Nangaa qui n’arrivait pas à déchiffrer son discours programme au point que certains élus provinciaux n’ont pas hésité à se demander comment un « primairien » (sic) pouvait avoir des ambitions aussi démesurées.
Apparemment la tactique consistant à camoufler les infirmités intellectuelles de Christophe Nangaa dans un buzz mal ficelé vient de montrer ses limites.
LA COMÉDIE DU CHAROI AUTOMOBILE DES ÉLUS PROVINCIAUX TAXÉE DE CORRUPTION
Ceux qui ont suivi le développement de l’actualité politique du Haut-Uélé se souviennent encore d’une rocambolesque affaire de corruption dans laquelle le président du bureau de l’assemblée provinciale s’était transformé en lanceur d’alerte. Télécommandé en haut lieu par un Nangaa mieux placé à Kinshasa, ce dernier avait cru mieux faire en jetant le discrédit sur un projet de dotation des élus provinciaux en véhicule, dûment budgetisé dans la loi des finances provinciale en vigueur. Cet épisode avait obligé le gouverneur de province à sortir de sa réserve habituelle en se fendant d’une longue lettre dans laquelle Lola Kisanga devait épuiser toute sa pédagogie pour expliquer au premier d’entre les élus provinciaux l’abécédaire du fonctionnement d’une province dans le contexte congolais. Le nouveau président de l’assemblée provinciale poussé à la faute par les Nangaa apparaît désormais en province comme un ignorant qui ne savait pas que lorsqu’un édit est voté par l’assemblée provinciale, le rôle de l’exécutif se limite à en assurer la stricte application.
LE VOLEUR QUI CRIE AU VOLEUR
Sur le plan international, le nom de Nangaa est associé à une entreprise inédite de corruption à vaste échelle assortie de doubles sanctions américaines prises à l’encontre de Nangaa à la fois par le trésor américain et par son administration consulaire. C’est à se demander comment des Congolais déclarés personnae non gratae pour faits de corruption avérés par le pays de l’oncle Sam peuvent devenir des donneurs de leçon dans leur province natale. En effet au Haut -Uélé la tactique des Nangaa, pourtant champions en titre es corruption, consiste, toute honte bue, à accuser les innocents de corruption en espérant faire diversion sur ce sur quoi ils ont réussi à se faire un nom à l’international.
LES NANGAA INTERDITS DE TOUTE TRANSACTION EN DOLLARS
Hors micro ce lundi 08 avril 2019 à Isiro, les sanctions américaines contre Corneille Nangaa étaient sur toutes les lèvres des députés provinciaux. Même ceux qui doutaient de l’efficacité de ces sanctions commençaient à se rendre à l’évidence que les choses étaient décidément pires qu’ils ne le croyaient. D’autant plus qu’à Kinshasa Corneille Nangaa a dû céder sa signature à un autre membre du bureau de la CENI dès lors qu’il était établi que ni lui ni aucun autre membre de sa famille ne peut faire une quelconque transaction en dollars à la suite des sanctions émises par le département du trésor américain.
Disposant des services de renseignement aux grandes oreilles, les américains savent mieux que quiconque que tout ce que Christophe Nangaa tente au Haut -Uélé l’est au nom et pour le compte de son grand frère. L’inquiétude des grands électeurs du Haut -Uélé semble d’autant plus justifiée qu’il ne serait pas normal qu’une province qui a envie de décoller économiquement soit dirigée par un Gouverneur incapable de prendre des engagements financiers pour le compte des grands projets de développement dont la province a urgemment besoin. Le dollar étant la monnaie internationale des transactions bancaires, le piège américain semble s’être ainsi définitivement refermé sur les Nangaa dont l’avenir semble plus que jamais brumeux. Comme quoi il n’existe pas de crimes parfaits. L’heure est désormais à la reddition des comptes pour les vrais corrupteurs qui pensaient impressionner tout le monde dans leur province d’origine, y compris en achetant tous les postes politiques disponibles. L’argent n’achète pas tout. Celui de la corruption encore moins…
Dom José Muntumosi Mushete( C.
There is no ads to display, Please add some
À la Une
MPOX : Era Congo, filiale de Widlife Works Carbon, organise la riposte à Maï-Ndombe
La RDC fait face à une recrudescence préoccupante des cas et des décès liés au Monkey Pox (Mpox), cette maladie zoonotique transmise par des contacts étroits entre les animaux et les humains, en particulier par les primates et les rongeurs, dans les zones où les interactions entre ces deux espèces sont fréquentes, notamment lors des activités liées à la chasse et a l’élevage.
Connue sous le nom de variole simienne, la montée en flèche des cas de contamination était consécutive, entre autres, à l’état des infrastructures sanitaires souvent dépourvues des équipements adéquats et aussi à la prévalence des contacts étroits entre humains et animaux porteurs du virus.
Parmi les provinces touchées, le Maï-Ndombe, une des province forestières de la RDC et bénéficiaire du projet juridictionnelle de la REDD+. Ce projet porteur d’espoir pour le développement de ce coin de la RDC implémenté par la société ERA CONO filiale de WIDEIFE WORKS CARBON, depuis 2009, à travers le partage de son bénéfice lié à la vente du crédit carbone forestier, apporte son soutien dans la lutte contre cette épidémie, en collaboration avec le ministère provincial de la Santé.
La société est venue en appui, au chef- lieu, pendant plus d’une année avec un lot important des médicaments et aussi dans les postes de sante situés dans la concession. Faisant face aux défis lié à la couverture géographique, à la distribution des médicaments et surtout au traitement, dans le strict respect de la chaine de froid, il a fallu compter sur l’ingéniosité des acteurs de terrain et bien expérimenté pour la cause. Les cliniques mobiles étaient organisées afin de sauver des vies. A ces actions de terrain se sont jointes aussi les campagnes de sensibilisation pour accélérer la réponse à l’épidémie et briser la chaine dans toute la concession et aussi dans la zone du projet.
Dans cette mobilisation de la lutte contre le Mpox, la prise en charge du personnel soignant est aussi assurée.
Pour rappel, la société ERA-CONGO, filiale de Widelife Works Carbon, a toujours apporté son soutien dans la lutte contre les épidémies qui surgissent dans la province. Le cas de la lutte contre la rougeole période, pendant laquelle la société avait procédé aux mêmes types d’actions salvatrices en faveur des communautés locales et populations autochtones pygmées.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some