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Le FCC s’en prends aux propos militants de Félix Tshisekedi aux USA

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Dans un communiqué signé ce lundi 07 avril par un panel des membres du regroupement FCC, ces derniers fustigent les propos tenus par le Chef de l’État Félix Tshisekedi lors de sa récente visite de travail aux États-Unis d’Amérique.

« Le Front Commun pour le Congo regrette la teneur de certains propos militants tenus par le chef de l’État à l’occasion de sa visite (aux USA), sollicitant l’appui d’une puissance étrangère pour, selon lui, déboulonner le système dictatorial en RDC », indique le communiqué.

Pour le FCC, « ces affirmations surprenantes remettent gravement en cause l’héritage démocratique ancré dans notre pays depuis 2006 et qui s’est traduit par la toute première passation pacifique et civilisée du pouvoir à la magistrature suprême jamais intervenue en RDC, passation dont le président la république est pourtant le bénéficiaire au terme des troisièmes élections libres, démocratiques, pluralistes et apaisées du 30 décembre 2018 ».

La plate-forme politique dont Joseph Kabila est l’autorité morale regrette également le fait de vouloir instrumentaliser les valeurs républicaines telles que la lutte contre la corruption, « alors qu’elles sont partagées par le FCC depuis la révolution du 17 mai 1997… ».

Tout en rappellant que l’institution de la chaîne de la dépense, la politique de resserrement budgétaire, la lutte contre le coulage des recettes publiques et le renforcement des réserves de change initié par son autorité morale, Joseph Kabila, ont eu pour résultats, l’amélioration du cadre général de l’économie de 2001 à 2018, le FCC reproche à Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo la « gabegie financière sans aucun soubassement probant.., et sa gestion economico-financière depuis 2 mois.., en violation de la Constitution et au mépris des textes légaux… ».

Somme toute, le FCC appelle le nouveau leadership en RDC à une attitude constructive et non conflictogène. « Le FCC demande au président de la république de mettre tout en œuvre pour que toutes les institutions constitutionnelles nationales et provinciales soient installées et qu’elles deviennent opérationnelles dans l’harmonie », souligne le communiqué.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué du FCC.

La rédaction CONGOPROFOND. NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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