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Du 24 au 25 novembre : la BADEA au « Business Forum » de Kinshasa pour faire progresser l’Afrique dans la chaîne de valeur et le marché des batteries, des véhicules électriques et des énergies renouvelables

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Sous le haut patronage du président de la République démocratique du Congo (RDC) et président en exercice de l’Union Africaine ( UA), Kinshasa va accueillir, les 24 et 25 novembre 2021, un « Business Forum » qui verra la participation de différents acteurs, dans le but de stimuler le développement d’une chaîne de valeur et d’un marché dynamique pour les batteries, véhicules électriques et énergies renouvelables en Afrique.

Le développement de cette chaîne de valeur permettra à l’Afrique de gagner une plus grande part du marché des batteries de véhicules électriques en pleine expansion, dont la valeur est estimée à 8000,8 milliards de dollars américains d’ici 2025 et 46 000 milliards de dollars américains d’ici 2050.

Le DRC-Africa Business Forum qui se tiendra en format hybride, à Kinshasa et en ligne, est organisé par le gouvernement de la RDC à travers le ministère de l’Industrie en collaboration avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Afreximbank, la Banque africaine de développement (BAD), l’Africa Finance Corporation (AFC), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) et le Pacte mondial des Nations Unies.

La RDC fournit environ 70 % du cobalt utilisé pour produire les batteries, un composant essentiel pour alimenter les véhicules électriques (VE) et pour stocker l’énergie dans les systèmes solaires et éoliens. Le pays est au plus bas niveau de la chaîne de valeur (exploitation minière et traitement des minéraux), ne capturant que 3 % de la valeur mondiale des batteries et des véhicules électriques. #ArabAfrica Trade #BADEA2030

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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