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Dossier  » Kanga » : le leadership de la RDC n’a pas été jugé « probant et suffisant » !

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Observateur attentif du football local et international, « Didi Mitovelli » a fait savoir, dans une réflexion publiée ce jeudi 27 mai 2021 sur sa page Facebook, qu’il avait personnellement suivi le dossier Guelor Kanga, non pas parce qu’il désirait ardemment la disqualification du Gabon au profit de la RDC, mais plutôt parce qu’il s’est donné quelques combats à livrer « sans gloire ni médaille, comme celui de défendre la vérité! ». Ce type de combat, le savons-nous, n’est pas tellement rentable, populaire sur les bords du fleuve Congo…

Se confiant même, dit-il, à son ami, le même matin, l’analyste précise:  » si la CAF tranchait en faveur de la FÉCOFA, moi président de celle-ci, j’obtiendrais même des autorités du pays, le désistement de la RDC après ce verdict, pour que l’Angola plutôt soit repêché à la CAN 2021! ». Alors, pourquoi avoir porté plainte, remué ciel et terre pour rassembler les 6 éléments remis à la CAF, lesquels «n’ont pas été jugés probants et suffisants» ?

Eh bien, répond-il à son propre questionnement, pour faire triompher la vérité… Simplement!  » Pamba te, na vérité ekoma kosamba na Congo, n’Afrika! »( Mine de rien, nous jugeons même la vérité au Congo et en Afrique !)

Pour lui, le verdict de la CAF consacre donc la faillite de la vérité avant tout…  » On perd là un combat des plus nobles! », indique-t-il, avant d’ajouter : Aussi ce verdict témoigne-t-il de la faillite de l’administration congolaise, voire de l’État congolais face à l’administration gabonaise!  » Voilà qu’un Congolais que tout le monde a vu naître dans une maternité de chez nous, grandir dans nos rues, jouer sur nos terrains «zelotiques», passer par notre aéroport, pour gagner Libreville, voilà que l’administration congolaise n’arrive point à le tracer avec une précision d’horloger suisse… Une administration pantouflarde, corrompue et corruptible dont le penchant jusqu’à tomber pour les «madesu ya bana» est désormais de notoriété mondiale… », dénonce l’analyste. La preuve, révèle Didi Mitovelli, la licence de Guelord Kanga né Kiaku Kiaku Kingani comme joueur de l’Entente de football Kin-Malebo, n’a pas été reconnue par la CAF, car non enregistré sur le système CMS de cette dernière!

Enfin, croit-il, le verdict de la CAF consacre la faillite de la diplomatie sportive de Kinshasa, et de sa diplomatie tout court! Des réseaux à l’international de Libreville ont travaillé énormément pour en arriver là… La confrérie maçonnique aussi!

 » Pierre-Emerick Aubameyang aurait pu jouer pour l’Espagne de par sa mère, quand il choisit de jouer pour le Gabon, c’est que le fou du foot à la tête du pays a dû mettre du lourd sur la table… Du lourd pour faire venir le plus grand joueur de la planète à Libreville, et s’improviser son chauffeur doublé de chef de protocole… Du lourd pour faire venir, pour un amical à Libreville, la Seleçao, la sélection la plus titrée au monde ! », illustre-t-il.

La même affaire Guelor Kanga présentée par la Fédération marocaine de football aurait fini par la disqualification du Gabon…  » On se connaît en Afrique ndenge tozaka wana! Ba mèmè batambolaka elongo uta Caire ti na Cap, uta Dakar ti Mogadiscio, kasi bazaka motuya moko te! »( On se connait bien comme ces brebis traînés ensemble, mais n’ayant pas toutes la même valeur !)

A présent, que faudra-t-il faire?

Sa réponse :  » Eh bien, nous reconstruire, reconstruire notre identité et notre dignité comme peuple! Nous avons beaucoup perdu de notre prestige depuis Mobutu… Towelela organisation ya combat Ali-Foreman na b’Anglais, pe toyebi ndenge esuka! Allez, bon sommeil, et réveillons-nous demain, plus grands que la veille! »

En guise de conclusion, Didi Mitovelli relate une histoire :  » Il était une fois Galilée… Après moult recherches en astronomie, il déclare contrairement à la vérité édictée par l’Église, que c’est plutôt la Terre qui tourne autour du Soleil! «Sacrilège!», dénonce le Vatican… Après un long procès, le savant qui contredit aussi ouvertement l’Église, est condamné à un emprisonnement à durée indéterminée… Quand il est conduit manu militari en prison, il chuchote pour ne pas être entendu: «Elle tourne quand même!» Plusieurs siècles plus tard, Rome va le réhabiliter et présenter officiellement ses excuses à sa succession… Il s’appelle bel et bien Kiaku Kiaku, et c’est le Gabon qui a tripatouillé sur son identité! La tricherie tourne quand même! Et la FÉGAFOOT le sait… »

Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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