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DGI : le Directeur André Lumu en rébellion contre sa hiérarchie
Sur instruction expresse de son ministre de tutelle, Nicolas Kazadi des Finances, le Directeur Général de la DGI (Direction Générale des Impôts), Barnabé Mwakadi, a procédé dernièrement à une nouvelle mise en place de quelques directeurs de son entreprise. Alors que tous les cadres concernés ont déjà rejoint leurs nouveaux postes d’attache, un seul, à savoir le nommé André Lumu Baruani, Directeur sortant en charge de Grandes Entreprises, a opté délibérément pour la voie de la rébellion contre sa hiérarchie.
En effet, muté pour la Province Orientale, l’intéressé continue de trainer les pieds à Kinshasa, refusant de procéder à la remise et reprise avec son successeur, John Musengie Lafont.
A en croire des informations en circulation dans les milieux d’affaires de la capitale, il remue ciel et terre pour faire casser la nouvelle mise en place pourtant opérée pour des raisons d’efficacité.
Occupé présentement à secouer ses relations au sein des institutions de la République, jusqu’au bureau du Chef de l’Etat, il a choisi comme ligne de défense la diabolisation du ministre des Finances, Nicolas Kazadi, et le Directeur général de la DGI, Barnabé Mwakadi, les accusant, sans preuves, de pratiques tribalistes. Pourtant, son refus d’exécuter la décision de sa hiérarchie aurait pu déjà lui valoir son renvoi pur et simple du service, pour cause d’insubordination, d’indiscipline et de rébellion.
C’est la toute première fois, dans l’histoire de la Direction Générale des Impôts, d’assister à un scénario de résistance ouverte d’un haut cadre contre la haute direction de cette régie financière.
Par ailleurs, on signale des actions de démobilisation des cadres et agents de la DGI à Kinshasa, dans le dessein bien arrêté de les pousser à des manifestations susceptibles d’aller jusqu’à la cessation de travail, sous prétexte qu’ils seraient mécontents de la nouvelle mise en place opérée par la hiérarchie, à la demande du ministre des Finances. Le but visé est de faire croire à l’existence d’un climat vicié au sein de la DGI et d’espérer démobiliser les opérateurs économiques, pourtant prêts à répondre à leurs obligations fiscales à l’échéance stratégique du 31 juillet 2021.
Au final, André Lumu compte sur l’adhésion d’une poignée de cadres et agents à sa saute d’humeur, de manière à provoquer la baisse des recettes et à imputer pareille contre-performance au ministre Nicolas Kazadi et DG Barnabé Mwakabi. Son jeu étant connu, les deux responsables, suffisamment avertis, veillent au grain.
Le Phare
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Santé
«Don de sang pour nos héros» : Campagne lancée ce vendredi au centre de transfusion sanguine de Butembo
Le Centre de Transfusion Sanguine (CTS) tableau technique de Butembo, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a lancé ce vendredi 31 janvier 2025, la campagne de mobilisation de don de sang en faveur des victimes de la guerre et massacres. Cette campagne vise et mobilise tout congolais en bonne santé de donner son sang pour sauver des vies humaines victimes de la guerre au Sud de la province et des massacres, a fait savoir Dr Benda Masehi Trésor, médecin responsable du CTS-Butembo, au cours d’un point de presse qu’il a animé dans les enceintes de cette structure. C’est ainsi qu’il appelle tout le monde à donner de son sang.
« Vu le contexte de guerre dans la partie sud de la province, avec augmentation accrue de la demande en produits sanguins dans les hôpitaux de toute la province et l’impossibilité de mobiliser les donneurs dans plusieurs contrées, nous laissons un message de détresse aux autorités politico-administratives, ecclésiastiques, associatives, caritatives et à toutes les couches sociales ainsi que les partis politiques et mouvements de pression de la ville de Butembo et environs pour la mobilisation au don bénévole de sang pour sauver des vies de nos compatriotes« , a-t-il appelé.
Pour ce médecin, il y a peu, ceux qui avaient besoin d’être transfusés en sang étaient les enfants anémiques de moins de 5 ans, les femmes qui perdent le sang lors de l’accouchement et les accidentés sur la voix publique.Mais actuellement, à cette catégorie, il s’est déjà ajouté les blessés de guerre et les rescapés des massacres qui nécessite un traitement par la transfusion sanguine.D’où la nécessité de cette campagne de mobilisation de don de sang, a-t-il dit.
En 2024, le Centre de transfusion sanguine, tableau technique de Butembo a prévu prélever 12.480 poches de sang selon les besoins des hôpitaux mais il a réussi à mobiliser 8.132 poches soit 65%, a déploré Dr Benda Masehi Trésor avant d’ajouter que sur 10.107 poches demandées par les hôpitaux, le CTS-Butembo a été capable de fournir 8.584 poches soit un taux de satisfaction de 85%.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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