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Dépolitisation de la CENI: FAYULU et “Lamuka” de nouveau dans la rue le mercredi 29 septembre prochain
Le président du parti politique ECIDE, Martin FAYULU Madidi, l’un des coordonnateurs de la plateforme politique Lamuka, prévoit pour la deuxième fois, marcher pacifiquement pour réclamer la dépolitisation de la CENI et exiger le respect du délai constitutionnel de la tenue des élections en 2023.
“Nous venons par la présente vous informer, conformément à l’article 26 de la constitution, de l’organisation par le Nouvel Élan et de l’Ecidé, partis politiques et membres de la coalition 《LAMUKA》 ainsi que les partis politiques et forces sociales acquises au changement, d’une marche pacifique, le mercredi 29 septembre 2021, pour réclamer la dépolitisation de la CENI, exiger le respect du delai constitutionnel de la tenue des élections en 2023, et combattre la planification de la fraude électorale”, peut-on lire dans une lettre d’information, adressée au gouverneur de Kinshasa, dont une copie est parvenue à CONGOPROFOND.NET.
Pour cette marche du 29 septembre prochain, le point de départ est prévu au quartier 3 de la commune de Masina, en passant par le boulevard Lumumba, pour déboucher au palais du peuple à 16 heures 00.
Rappelons, la dernière marche que Lamuka et Fayulu a organisée, avait été empêchée par les forces de l’ordre.
Gédéon ELONGA Béni/CONGOPROFOND.NET
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N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger
Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.
La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.
D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.
« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.
Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.
” Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.
“ Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.
Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.
Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.
Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET
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