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Culture

Culture : L’artiste congolais Djo Ngeleka libéré grâce à l’intervention du ministère de la Culture et de l’ambassade de la RDC en Zambie

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Interpellé jeudi 2 octobre à la frontière zambienne alors qu’il rentrait à Lubumbashi après un séjour en Tanzanie, l’artiste congolais Djo Ngeleka Kazadi, comédien, écrivain et metteur en scène, a recouvré la liberté ce vendredi 3 octobre.

Cette libération est intervenue grâce à l’intervention conjointe du ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine de la RDC et de l’ambassade de la RDC en Zambie.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère a déclaré :

« Le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine suit avec une attention particulière la situation de l’artiste Djo Ngeleka Kazadi, interpellé en Zambie.
Le Ministère réaffirme que la protection et la dignité de nos artistes demeurent au cœur de ses priorités.
En étroite collaboration avec l’Ambassade de la RDC en Zambie, nous confirmons que la libération de l’artiste est intervenue aujourd’hui. Il se trouve actuellement à la frontière, fermée à cette heure, et regagnera Lubumbashi dès demain.
Le Ministère remercie l’ensemble de la communauté culturelle pour son soutien et assure que les efforts se poursuivront sans relâche afin de garantir la sécurité et la considération dues à nos artistes. »

La réaction rapide des autorités congolaises a été saluée par la communauté artistique, qui avait exprimé son inquiétude et multiplié les appels à l’aide dès l’annonce de l’interpellation de l’artiste.

« Nous remercions vivement le ministère de la Culture et l’ambassade pour leur diligence. Cette solidarité démontre l’importance de protéger nos créateurs où qu’ils se trouvent », ont déclaré plusieurs artistes congolais.

La libération de Djo Ngeleka marque la fin d’un épisode inquiétant pour le monde culturel congolais et souligne le rôle crucial des institutions dans la défense des artistes à l’international.

Benjamin Kapajika

Société

Protection de l’enfance en RDC : Le CEPEF plaide pour l’harmonisation des pratiques et une action concertée

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La protection des enfants demeure une urgence partagée au sein de la communauté, impliquant à la fois les acteurs sociaux et les institutions publiques. En République démocratique du Congo, le contexte reste particulièrement fragile en raison de défis socio-économiques persistants, d’une crise humanitaire prolongée, de conflits armés récurrents, de calamités naturelles et d’épidémies. Cette situation affecte gravement le système de protection de l’enfant, qui peine à offrir de manière durable des services adaptés aux besoins des enfants.

L’ampleur du phénomène des enfants en situation de vulnérabilité — notamment les enfants de la rue et les orphelins — interpelle les autorités congolaises. Celles-ci saluent l’engagement et l’appui de nombreuses organisations locales et internationales œuvrant pour la protection et la prise en charge de ces enfants. Toutefois, cette mobilisation, aussi louable soit-elle, soulève certaines préoccupations liées à l’efficacité et à la cohérence des interventions.

C’est dans ce contexte qu’un groupe de chercheurs universitaires et d’acteurs sociaux a décidé de mettre sur pied une structure dénommée Cercle d’Étude pour la Protection de l’Enfant et de la Famille (CEPEF). Cette initiative vise à analyser les phénomènes sociaux relatifs à la protection de l’enfant, à améliorer la qualité des prestations sociales et à formuler des recommandations en faveur du bien-être de l’enfant et de son environnement immédiat, la famille.

Lors de l’atelier organisé par le CEPEF le jeudi 11 décembre 2025, il a été constaté que de nombreuses structures de protection et de prise en charge des enfants travaillent souvent en ordre dispersé et proposent, pour certaines, des services ne répondant pas toujours aux normes établies.

Plusieurs défis majeurs ont été identifiés, notamment :

– le manque d’harmonisation et la divergence des pratiques de protection de l’enfant entre les organisations nationales et internationales poursuivant pourtant les mêmes objectifs ;

– l’insuffisance d’efficacité et/ou d’efficience des interventions en faveur des enfants ;

– la faible coordination entre les actions et les intervenants ;

– le saupoudrage des activités, entraînant un affaiblissement de l’impact réel des interventions ;

– l’absence d’un paquet minimum de services communs, avec une grande disparité des contenus d’une structure à l’autre.

Face à cette situation, qui limite les efforts des acteurs sociaux, le CEPEF s’est donné pour mission de mettre en place une cellule de formation. Celle-ci aura pour rôle d’organiser des séances d’échange de savoirs, d’analyser les pratiques professionnelles actuelles, de vulgariser les pratiques empiriques porteuses et d’explorer les perspectives d’avenir en matière de protection de l’enfance.

En tant que groupe de réflexion, le CEPEF se positionne comme une voix collective et renforcée pour la défense des questions liées à la protection de l’enfant et de la famille en RDC. Il offre également des opportunités de réseautage, de connexion et d’échange au sein d’un réseau de protection de l’enfant en situation d’urgence, regroupant des ONG internationales, régionales et nationales, des agences des Nations unies, des gouvernements ainsi que d’autres acteurs humanitaires.

Fidèle à sa devise « Réfléchir pour agir ensemble », le CEPEF promeut le renforcement des liens entre ses membres sur le terrain et les organismes régionaux et internationaux chargés de l’élaboration des politiques publiques. Grâce à son réseau de communication, il facilite l’échange d’informations et l’analyse des développements récents liés à la coordination de ses activités avec l’ensemble des acteurs sociaux.

Zagor Mukoko-Sanda

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