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Covid-19 : Gombe en déconfinement progressif à partir du lundi 29 juin

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La décision a été prise au cours d’une réunion du Comité multisectoriel de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 présidée ce mardi 23 juin 2020 par le Premier ministre Ilunga
Ilunkamba.

Selon le compte-rendu fait par le ministre d’Etat, ministre de la Communication et Médias,  David-Jolino Makelele, le
déconfinement de la commune de la Gombe se fait avec l’accord naturel du chef de l’Etat.  » Ce déconfinement doit concerner les secteurs particuliers, entre autres, les magasins, les banques, les entreprises de télécommunication et les sièges sociaux, les
établissements publics et les services publics, les administrations publiques, les sociétés
commerciales et des industries, l’élargissement des effectifs dans les cabinets ministériels, les restaurants et cafés », dit-il.

Et d’ajouter :  » Cette ouverture sera assortie de certains engagements : il faut absolument placer les barrières devant l’entrée de chaque bâtiment, la désinfection des lieux avant
l’ouverture, la prise de température, le placement d’un dispositif de lavage et application du gel hydro alcoolique avant l’entrée, le respect des mesures barrières, le port obligatoire du masque et la distanciation physique, le réaménagement des heures
d’ouverture et de clôture, l’organisation du dispositif de nettoyage des magasins après 17 heures, l’organisation du mécanisme de suivi de la santé du personnel ».

Soulignons que toutes ces mesures ne concernent pas le transport en commun dont les mesures strictes demeurent,
le marché central et le commerce avoisinant, les discothèques et instituts supérieurs, les commerces à la sauvette ou malewa, les églises, etc.

Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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