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Covid-19 : 142 millions $ d’appui budgétaire de la BAD à la RDC
Le ministre des Finances congolais, Sele Yalaghuli, et le présentant ai de la Banque africaine de développement
(BAD) en RDC, Kouassi Apouko, ont conclu, le mardi 6 octobre 2020 à Kinshasa, un accord d’appui budgétaire. A cet effet, la BAD va donner au gouvernement de la RDC, une somme de 142 millions de dollars américains, soit 100 millions de dollars américains de don, et 42 millions au titre d’un prêt.
Il s’agit ici d’une aide accordée à la la RDC afin d’atténuer les effets pervers de la pandémie de Covid-19, mais aussi de redynamiser le secteur économique du pays.
« Bientôt, nous allons lancer les négociations en ce qui concerne la conclusion d’un Programme formel triennal. C’est dans ce cadre là, que la BAD, notre partenaire, a répondu à l’appel du gouvernement pour rejoindre les efforts menés par le FMI, qui avait donné un crédit au titre d’appui budgétaire, maintenant, nous venons de conclure un appuis de la BAD de 142 millions de dollars américains pour avenir en appui au gouvernement dans le cadre de son budget de l’exercice 2020 qui est serieusement épaté par la Covid-19 », a expliqué le ministre des Finances
« Cet appui budgétaire vient en complément des efforts que nous faisons déjà pour apporter des financements en RDC. Cette fois-ci, c’est un appui essentiellement pour contenir les effets de la Covid-19 », a ajouté, Kouassi Apouko
Notons que la BAD estime qu’elle va poursuivre cet élan pour parvenir à décaisser rapidement cette somme de 142 millions de dollars américains.
Jolga Luvundisakio/Congoprofond.net
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Tensions RDC-Rwanda : L’Angola renonce à son rôle de médiateur
Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, l’Angola a annoncé ce jeudi 13 février 2025 qu’il renonçait à son rôle de médiateur dans le conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Le président angolais, Joâo Lourenço, a exprimé cette décision à travers un entretien exclusif accordé à JeuneAfrique, expliquant les raisons de cette évolution.
« Notre continent traverse une période difficile marquée par des conflits entre la RDC et le Rwanda, mais aussi au Mozambique et au Soudan, par le terrorisme et par des changements de régime anticonstitutionnels. Ce sont autant de dossiers à gérer dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine (UA). De ce fait, il est temps pour moi de passer le témoin à un autre chef d’État concernant la médiation entre Kinshasa et Kigali », a précisé Joâo Lourenço.
Le retrait de l’Angola en tant que médiateur intervient alors que plusieurs initiatives diplomatiques ont échoué à résoudre ce conflit qui dure depuis plusieurs années.
L’Angola, sous la présidence de Lourenço, avait joué un rôle clé dans les tentatives de dialogue entre les deux pays voisins. Cependant, face à l’intensification des crises multiples à travers le continent africain, notamment en raison du terrorisme et de l’instabilité politique, le président angolais a estimé que son pays ne pouvait plus continuer à assumer seul ce rôle de médiateur dans un dossier aussi complexe.
Les autorités congolaises et rwandaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette décision. Toutefois, cette évolution risque de compliquer davantage les efforts pour parvenir à une solution pacifique dans la région des Grands Lacs, tel que convenu lors du sommet conjoint EAC – SADC, tenu la semaine dernière à Tanzanie.
Il reste à voir quel pays ou organisation prendra désormais en charge la médiation entre la RDC et le Rwanda, alors que les espoirs d’un cessez-le-feu durable et d’un dialogue sincère demeurent fragiles.
WTK
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