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Coronavirus :  » Il faut que les points chauds de la route Masisi-Goma soient renforcés  », (Bertin Lukonge, administrateur du territoire)

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Au lendemain de la confirmation du premier cas de la pandémie du Coronavirus à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, des voix se lèvent et la panique prend sa place.

Côte-à-côte avec Goma, le territoire de Masisi serait la contrée la plus exposée à la propagation de cette maladie. Et pour cause ! Le trafic Goma-Masisi est intense.

 

CONGOPROFOND.NET est allé interroger l’administrateur du territoire, Bertin Lukonge, ce mardi 31 mars 2020, pour s’enquérir du comportement de la population de cette partie de la province face au coronavirus.

Selon le premier citoyen du territoire, des actions de sensibilisations évoluent normalement dans les coins et recoins du territoire.

 » Après l’instruction du chef de l’État, nous nous sommes mis à l’œuvre avec toutes les parties prenantes, comme le comité territorial de sécurité, le comité de gestion de la zone de santé. Au-delà de ça, nous utilisons les radios locales, et les relais communautaires pour la sensibilisation », a-t-il fait savoir.

La ville de Goma touchée, est-ce que le trafic Masisi-Goma sera momentanément fermé ?

 » L’essentiel est que toute la population soit informée sur les mesures de prévention, se laver régulièrement les mains, éviter de se rapprocher, se serrer les mains etc…et selon les instructions de l’hiérarchie, la population ne doit pas se déplacer parce qu’il faut seulement se déplacer. On ne doit se déplacer que lorsqu’il y a un besoin très urgent. Entre-temps, nous poursuivons avec les plaidoyers pour que les points chauds soient renforcés  », a confié Bertin Lukonge.

Rappelons-le, le premier cas de Coronavirus notifié à Goma est un sujet Nigérian. Et dorénavant le pays est passé de 98 à 109 cas confirmés sur toute l’étendue du territoire national.

 

CEDRICK SADIKI MBALA/CONGOPROFOND.NET


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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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