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Coronavirus : Dr Muyembe redoute une hécatombe si les Congolais continuent de croire que c’est un mensonge

Le virus est déjà là. Il circule de façon intense à Kinshasa. Le nombre de cas va augmenter même de façon exponentielle, peut être pour atteindre le pic au mois de mai », prévient le coordonnateur du secrétariat technique à la riposte contre le Coronavirus.
Invité de la rédaction sur TOP CONGO FM, le Docteur Jean-Jacques Muyembe nuance tout de même que le chiffre que la RDC va atteindre « sera à peu près égal à ce que nous avons connu avec Ebola », cette fièvre hémorragique qui a tué plus de 2200 personnes en RDC.
Appel à la conscience collective
« Tout dépend de la façon dont les Congolais considèrent cette maladie. S’ils continuent toujours à considérer que c’est du mensonge, peut être ça sera l’hécatombe ».
Il reste convaincu que « si on prend vite conscience et on respecte les recommandations du président de la République et d’autres experts de la Santé, je pense que nous pouvons avoir quelque dizaines, centaines ou quelque milliers de morts. Mais on dépassera pas les chiffres qu’on voit aux États-Unis ou en France » où l’on déplore des centaines de morts par jour.
Le Docteur Jean-Jacques Muyembe déplore « l’nconscience chez nous. Ceux qui ont été en Europe et qui sont revenus quittent même Kinshasa et vont à l’interieur. Si toutes les provinces sont atteintes, je pense que ça sera le plus grand malheur que le pays aurait connu ».
*Immunité collective*
« La fin (de la pandémie du Coronavirus), c’est pas pour demain. Si on ne fait pas attention, ça peut durer un an ou deux ans », avertit-il.
Pendant ce temps, « un grand nombre de personnes seraient immunisées et on aura une immunité collective. Et la virulence du virus va diminuer. Le nombre de cas va diminuer ».
Barick Buema/Top Congo FM
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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).
Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.
La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.
Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET