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Congo Hold-Up : Ma réaction face aux insinuations sibyllines sur le ministre Guy Loando Mboyo
Depuis quelques jours, le microcosme politique congolais est en ébullition. Un collectif d’ONG et des médias étrangers vient de publier une enquête pompeusement qualifiée de « scandale du siècle » !
On y apprend que des millions de dollars américains ont été détournés par des intermédiaires bien placés dans le cadre de l’exécution des contrats signés, en 2008, entre la RDC et la Chine pour des prêts de 6,2 milliards de dollars, en échange de minerais congolais en vue de la construction par des entreprises chinoises d’infrastructures en RDC.
Des noms sont jetés en pâture, aux bons soins des insinuations malveillantes amplifiées par la rumeur et les réseaux sociaux. Guy Loando Mboyo, Ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire, figure en bonne place parmi ces « intermédiaires bien implantés » qui ont joué un rôle dans le détournement des « millions de dollars », apprend-on.
Curieusement, cette enquête internationale, dont espérait le sérieux le plus absolu, révèle que S.E. Guy Loando Mboyo n’a touché que 22.000 (vingt-deux mille) dollars
américains sur les 65 millions qui ont transité dans les comptes de Congo Construction Company. 22.000 (vingt-deux mille) dollars américains pour un avocat d’affaires sollicité, dans le strict cadre de son métier, pour la constitution d’une société
internationale !
Pourquoi citer Guy Loando Mboyo, faire des captures d’écran du site de sa
fondation, souligner sa proximité avec quelques partenaires chinois pour seulement 22.000 (vingt-deux mille) dollars américains ?
Pourquoi utiliser le présent pour parler de la possession de 20 % des parts sociales quand tous les documents attestent que, d’une part, l’opérateur socio-politico-économique est sorti du capital de Congo Construction Company depuis 2017, et que, d’autre part, cette prise de participation n’était que symbolique, le bureau d’affaires de Maitre Guy Loando n’ayant servi que «de second actionnaire », comme le font d’ailleurs tous les avocats, « pour des sociétés n’en ayant qu’un seul, quand c’était nécessaire pour se conformer à la loi » ?
Pourquoi, au nom de la dénonciation du pillage des ressources financières du Congo, ces insinuations les plus tendancieuses sont faites, au point de chercher, à tout prix, à salir une personnalité politique aussi dévouée pour la cause de ses compatriotes que S.E. Guy Loando Mboyo ?
C’est à croire que l’ascension politique de Guy Loando Mboyo fait peur.
Comment pourrait-on comprendre autrement cette volonté d’en faire, coûte que coûte, la victime
d’une guerre géopolitique entre la Chine et l’Occident. Il n’est, en effet, un secret pour personne que l’Occident n’a jamais pardonné au 4e Président de la RDC l’ouverture des mines congolaises aux compagnies chinoises.
A l’heure où la course aux minerais stratégiques pouvant accorder aux puissances mondiales une supériorité décisive dans le domaine technologique et militaire s’intensifie entre les États-Unis et la Chine notamment, ouvrir le coltan, le cobalt, l’uranium, le niobium, etc. congolais à la Chine semble constituer un crime impardonnable et imprescriptible.
Cependant, il doit être clairement dit et répété : S.E. Guy Loando Mboyo ne doit pas êtrel’herbe qui fera injustement les frais de ce combat d’éléphants (Chine-Occident) !
L’avenir du Congo, sera radieux, écrivait Patrice E. Lumumba. L’ampleur des défis qui se présentent au Congo est considérable. Pour les relever, le Congo a besoin de vision et d’actions qui apportent des solutions aux angoisses de millions de nos concitoyens.
Pour les relever, le Congo a besoin des leaders dévoués de la trempe de Guy Loando Mboyo ; des leaders qui ont la formation, l’expérience, et la volonté nécessaire pour se mettre au service de la communauté et incarner, tant soit peu, l’espoir dont le Congo a
grandement besoin.
J’appelle donc tous les Congolaises et les Congolais à se mobiliser pour lui témoigner leur soutien en signant cette motion de soutien :
https://www.leslignesbougent.org/petitions/touche-pas-a-guy-loando-5114/
Les insinuations malveillantes de certains médias à la solde des impérialistes ne doivent pas, ne peuvent pas ébranler ce leader dont la vision pour l’émergence du Congo fait
peur. Que nos ancêtres lui accordent leur protection spirituelle et la force morale nécessaire pour traverser cette épreuve et en sortir encore plus déterminé à contribuer au bien-être général.
Montréal, le 1er décembre 2021.
Maitre Patience B Bondonga
PhD Candidate et Chargé des Cours
Département de science politique
Université de Montréal, Canada.
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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”
Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.
Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée
Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.
“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”
La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.
“Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.
Une mise au point dans un contexte délicat
Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.
Une parole rare, un signal fort
Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.
Tchèques Bukasa
